«Tout vient des Britanniques» et de la volonté de faire élire Sebastian Coe à la tête de l'IAAF a affirmé samedi Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack, l'ex-patron de l'athlétisme mondial, dans un entretien publié par L'Equipe dimanche, en niant les accusations de corruption le visant lui et sa famille. Ce qui est reproché à mon père est «le plus gros mensonge de l'histoire du sport mondial», a assuré Papa Massata Diack aux journalistes du quotidien sportif français et de L'Equipe 21, la chaîne de télévision du journal, à Dakar, au sujet des accusations visant Lamine Diack, le président sénégalais de l'IAAF pendant 15 ans, de 1989 à 2015. M. Diack, 82 ans, est notamment accusé d'avoir couvert ou tenté de couvrir des contrôles antidopages positifs, chez des athlètes russes principalement, et ce moyennant finance, en faisant payer les athlètes visés. Diack, qui a quitté la présidence de l'IAAF en août, fait l'objet de deux mises en examen par la justice française dans ce dossier, pour corruption d'un côté, corruption passive et blanchiment de l'autre. Ancien conseiller en marketing de l'IAAF, la Fédération internationale d'athlétisme, Papa Massata Diack, l'un des 15 enfants de Lamine, radié à vie le 7 janvier par la commission d'éthique de l'IAAF, fait désormais l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par la France et a été placé par Interpol sur sa liste des personnes les plus recherchées. Selon lui, cette campagne de dénigrement visant son père et lui par ricochet serait une opération montée par les Anglais : «Tout vient des Britanniques. (...) Tout ceci est lié à leur campagne présidentielle (NDLR: la campagne présidentielle de Sebastian Coe, élu à la tête de l'IAAF en août), comme ils l'ont fait dans le cyclisme avec Brian Cookson (NDLR: le nouveau président de l'Union cycliste internationale).