La JS Kabylie a réussi la passe de quatre samedis à Blida devant l'USMB, battue (2-0) sur le fil grâce à deux buts en l'espace de deux minutes signés Boulaouidet et Medjkane. La JSK réalise un sans faute sous la conduite de son ancien nouvel entraîneur, Kamel Mouassa, privé pourtant de banc. Mouassa a redonné le sourire aux fans des Canaris et au président Moh Cherif Hannachi qui a déjà décidé de le garder pour la saison prochaine. «Mouassa sera avec nous la saison prochaine. On a d'ailleurs entamé ensemble la préparation pour la saison à venir. On est en train d'étudier minutieusement la liste des joueurs à recruter», a annoncé Hannachi, samedi soir sur le plateau de la chaîne A3 de l'ENTV. «Mouassa, c'est l'oxygène. Son retour a été bénéfique et salutaire pour notre équipe. Il a libéré les joueurs sur le plan psychologique et amélioré leur forme sur le plan physique. Notre équipe termine en force ses matches. Le message passe également bien et la communication ne pose aucun problème avec lui, contrairement à Bijotat dont les discours ne sont pas compris par l'ensemble des joueurs», a ajouté le président de la JSK, qui explique aussi la remontée spectaculaire de son team lors de cette phase retour du championnat par les renforts effectués lors du mercato hivernal avec le recrutement de Ferhani, Harrouche, Mebarki et autre Boultif. «Sayoud voulait jouer à la JSK !» «On a réalisé un bon recrutement cet hiver contrairement à l'intersaison où on a été victime aussi de sabotage de la part de l'opposition. Les joueurs recrutés lors du mercato hivernal ont apporté un plus à l'équipe tant sur le plan défensif qu'offensif», a précisé le premier responsable du club phare de la Kabylie, grandement secoué et pénalisé par la mort tragique de son buteur camerounais, le regretté Albert Ebossé. Hannachi a révélé, d'autre part, que le stratège actuel du DRB Tadjenanet, Amir Sayoud, avait proposé ses services à la JSK l'été dernier, mais le chargé du recrutement à l'époque, Karim Doudéne, avait refusé de l'engager. «Sayoud voulait jouer à la JSK, mais le chargé du recrutement ne l'a pas pris et on ne le regrette, car c'est un excellent joueur», se lamente Hannachi qui prône désormais la réconciliation avec ses opposants. «Prêt à travailler avec mes opposants» «Je suis prêt à travailler avec mes opposants qui sont les bienvenus au club. On doit se mettre autour d'une table et crever l'abcès dans l'intérêt de la JSK», lance le patron des Canaris, qui promet de reconquérir l'Afrique dés l'acquisition du nouveau stade de Tizi Ouzou dont la livraison est prévue début 2017, selon les promesses du ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali. «La JSK va revenir en force sur le plan national et africain surtout lorsqu'on jouera dans notre nouveau stade qui est un vrai bijou. On va y construire aussi un hôtel, une piscine ainsi qu'un nouveau siège pour le club. On entamera également bientôt la réalisation d'un centre de formation avec l'aide de Malik Azlef», dira Hannachi qui espère avoir l'une des filiales de la Sonatrach comme partenaire. «Des gens de la Sonatrach m'ont contacté et j'ai rencontré le responsable des filiales de cette société. Normalement, c'est en bonne voie», a-t-il conclu.