A l'approche de l'arrivée du président des USA à Hiroshima, le ministre japonais des Affaires étrangères a indiqué hier que le bombardement atomique de Hiroshima et Nagasaki par les USA en 1945 était «extrêmement regrettable». Fumio Kishida a ajouté que le bombardement atomique de ces deux villes japonaises était contraire aux fondements des principes humanitaires et au droit international. Les propos du ministre japonais des Affaires étrangères interviennent alors que le président Barack Obama se rendra vendredi à Hiroshima pour y participer au sommet du G7. Le chef de la diplomatie japonaise a ajouté : «En raison des bombardements atomiques, de nombreuses vies ont été perdues, et une situation humanitaire extrêmement regrettable a été créée. La position du gouvernement japonais consiste toujours à affirmer que ces bombardements atomiques n'étaient pas conformes aux principes humanitaires qui constituent une base philosophique du droit international.» Il n'était pas prévu, lors de sa visite à Hiroshima, que le président des USA Barack Obama présente ses excuses pour le bombardement atomique du Japon. Barack Obama, dont le mandat présidentiel expire en janvier 2017, est parti à Cuba et au Vietnam et ira au Japon prochainement. Des événements qualifiés d'historiques. Le pari est gagné pour Obama qui relance la coopération de Washington avec ces pays. Obama n'a, malheureusement, pas réussi à fermer le camp de Guantanamo comme il l'a promis il y a des années. Le président américain a critiqué Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique, David Cameron, pour le rôle qu'ils ont joué dans le démantèlement de l'Etat libyen et le chaos qui règne dans ce pays depuis 2011.