Après Cuba, le président américain Barack Obama se rendra à Hiroshima pour un séjour historique. C'est la première fois qu'un président américain se rendra dans la première province détruite par la bombe nucléaire. Obama qui se rendra au Japon sera à Hiroshima le 27 mai, a indiqué la Maison-Blanche hier. «Le président va rendre une visite historique à Hiroshima avec le Premier ministre pour souligner son engagement dans la continuité de la paix et de la sécurité dans un monde sans armes nucléaires», a indiqué la Maison-Blanche. Les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki ont eu lieu les 6 et 9 août 1945 à l'initiative des USA sur les centres historiques d'Hiroshima (340 000 habitants) et de Nagasaki (195 000 habitants). Le Département de l'Energie des Etats-Unis (DOE) avance les chiffres de 70 000 personnes pour Hiroshima et de 40 000 personnes pour Nagasaki. Pour sa part, le musée du mémorial pour la paix d'Hiroshima avance le chiffre de 140 000 morts pour la seule ville d'Hiroshima. D'après l'historien Howard Zinn, le nombre de victimes atteint 250 000 morts. Le séjour d'Obama à Hiroshima, dont le mandat expire en janvier 2017, est historique comme celui de Cuba. Le président russe Poutine a rencontré le Premier ministre japonais, Shinzo Abe à Sotchi le 6 mai dernier. En février, les USA avaient demandé à M. Abe de suspendre le séjour jusqu'à ce que le sommet du G7 se tienne au Japon les 26 et 27 mai. En fait, le geste de Tokyo prouve que malgré toutes les tentatives de Washington, la Russie est loin d'être isolée et que la coopération Tokyo/Moscou sur le long terme est importante. Après la rencontre à Sotchi avec Vladimir Poutine, Shinzo Abe a indiqué que grâce à une nouvelle approche, les dirigeants étaient parvenus à un accord concernant le litige territorial entre la Russie et le Japon autour des îles Kouriles. D'après les médias, M. Abe a présenté un plan de coopération économique avec la Russie qui prévoit notamment la construction d'usines de retraitement du gaz naturel liquéfié, d'aéroports, d'hôpitaux et d'autres infrastructures en Russie, notamment en Extrême Orient. Le Kremlin a indiqué de son côté que la discussion à propos du litige territorial autour des Kouriles s'est déroulée d'une façon très constructive. D'après le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, les contacts se poursuivront au niveau des ministères des Affaires étrangères respectifs.