Les habitants du village Ahfir ont procédé depuis mardi dernier à la fermeture du siège de la mairie d'Imsouhel, dans la daïra d'Iferhounene, à une soixantaine de kilomètres du chef-lieu de Tizi Ouzou. Ils réclament la prise en charge de leurs revendications, essentiellement liées à l'amélioration du cadre de vie. Dans une déclaration rendue publique, les citoyens de ce village perché sur les hauteurs du Djurdjura réclament l'achèvement des travaux de la maison de jeunes dont le projet a été lancé en 2011, la réparation du réseau d'assainissement transformé, selon les protestataires, en égout à ciel ouvert qui peut engendrer des maladies, l'aménagement du stade communal qui se trouve sur un terrain situé au chef-lieu communal mais abandonné et l'ouverture d'une piste agricole. Décidés à maintenir leur action jusqu'à l'aboutissement de l'ensemble de leurs revendications, maintes fois réitérées à l'adresse des autorités locales, les villageois d'Ahfir qui exigent la présence sur place d'un représentant du wali réclament aussi le revêtement, l'élargissement et le confortement de la piste menant au village ainsi que l'installation de l'éclairage public. Les citoyens d'Ahfir qui réclament la prise en charge de la question du captage de sources et la rénovation des conduites AEP déjà existantes, ainsi que l'aménagement des placettes publiques au sein du village, demandent également la réalisation d'un mur de soutènement, d'une clôture et l'installation de l'éclairage au niveau du cimetière du village. En colère face à ce qu'ils qualifient de mépris des autorités locales, à savoir les responsables de l'APC d'Imsouhal et ceux de la daïra d'Iferhounene, les représentants du village d'Imsouhal refusent de dialoguer avec les responsables cités et exigent de prendre attache directement avec le wali. «Nous sommes fatigués des promesses à chaque fois non tenues des responsables de la mairie et de la daïra. Nous avons décidé de fermer le siège de l'APC afin d'interpeller le premier responsable de la wilaya sur la situation déplorable au sein de notre village», nous confie au bout du fil un représentant des protestataires, qui insiste sur le maintien de cette action jusqu'à la prise en charge des doléances.