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A Tizi Ouzou, ce n'est pas demain la veille !
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Pour de nombreux experts, l'Etat doit d'abord procéder à certaines réformes sur le plan économique et financier avant de demander aux collectivités locales de chercher des sources de financements en dehors des subventions étatiques.
Pour le professeur Brahim Guendouzi, doyen à la faculté des sciences économiques et de gestion à l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, la réforme du système fiscal est devenu aujourd'hui une nécessité afin de permettre aux collectivités locales de renflouer leurs caisses, souvent alimentées par des dotations de l'Etat.
«Il faudra revoir toute l'architecture du système fiscal algérien. La réforme du système fiscal est une nécessité afin de permettre aux collectivités locales d'avoir leurs propres ressources financières à travers la création de nouveaux impôts locaux à l'instar de la taxe foncière, la taxe sur l'activité professionnelle, la taxe sur l'environnement… C'est le seul et unique moyen qui permettra aux collectivités locales de renflouer leurs caisses pour financer leurs activités et lancer des projets de développement. Même les entreprises ont besoin d'un système fiscal incitatif», explique notre interlocuteur en réponse à notre question sur la capacité des communes de la wilaya de Tizi Ouzou de faire face à leurs besoins financiers en dehors de l'apport du budget de l'Etat. Toutefois, ajoute-t-il, ce ne sont pas toutes les communes qui sont capables d'assurer leur financement à travers la fiscalité locale, pour la simple raison que la plupart sont enclavées, donc pauvres. «Nous avons de nombreuses communes pauvres qui ne peuvent pas assurer leur financement d'où le recours par l'Etat au fonds commun des collectivités locales (FCCL) mais qui ne suffit pas pour toutes les communes du pays», ajoute-t-il. Parmi ces communes, celle de Beni Zmenzer, daïra de Beni Douala. Avec ses quelque 12 000 habitants, cette commune montagneuse ne dispose d'aucun atout à même de lui permettre de renflouer ses maigres caisses qui ne fonctionnent que grâce aux PCD alloués par l'Etat.
Des recettes fiscales insignifiantes
Selon un élu, «notre commune, dont les recettes fiscales sont insignifiantes, ne dispose même pas d'un terrain pour construire un bâtiment. Même si quelqu'un veut investir dans l'agriculture, on ne peut même pas lui assurer l'accès à son terrain car l'APC ne peut pas ouvrir de pistes en raison des oppositions des citoyens. Les quelques commerçants et agriculteurs qui exercent au niveau de Beni Zmenzer ne sont même pas déclarés au fisc et pour pouvoir disposer de ressources financières il nous faut d'abord de l'activité économique et financière. Deux secteurs quasi inexistants dans notre commune qui va encore continuer à survivre grâce aux subventions de l'Etat», affirme cet élu à l'APC de Beni Zmenzer.
Le nouveau modèle du gouvernement pour la relance économique et la diversification des ressources financières tombe à point nommé, estime les observateurs, afin de donner un nouveau souffle à l'investissement dans une wilaya qui dispose d'énormes potentialités. Que ce soit dans l'industrie, l'agriculture, le tourisme ou l'artisanat, Tizi Ouzou est capable de devenir dans un proche avenir une vraie locomotive pour le développement économique à condition bien sûr que les pouvoirs publics fassent preuve d'une réelle volonté d'accompagner les potentiels investisseurs qui font face aujourd'hui à de nombreuses embûches.
Le problème qui revient sur toutes les lèvres est celui du manque de foncier industriel et agricole dans une wilaya où plus de 80% des terres sont du domaine privé. Les deux nouvelles zones industrielles qui devaient être lancées à Souamaâ et Draâ El Mizan sont toujours à l'arrêt en raison de l'éternel problème des oppositions.
Une situation qui n'est pas faite pour arranger les affaires de nombreux investisseurs de la région qui veulent lancer des projets au niveau de ces deux importantes zones.
En plus du problème crucial du foncier, l'investisseur doit aussi faire face au problème de l'accès aux crédits bancaires. «Il faut améliorer le climat des affaires pour faciliter l'acte d'investir. Il faut créer beaucoup d'entreprises qui vont payer des impôts directs et ces derniers seront donc une ressource pour les collectivités locales», explique le professeur Guendouzi qui estime que l'Etat doit accompagner les investisseurs en leur accordant tous les moyens. «On ne peut pas demander à un investisseur d'aller construire son usine dans une région montagneuse. Il faut lui trouver un terrain approprié et surtout lui accorder toutes les facilités», ajoute l'économiste.


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