Appareils de brouillage, psychologues et éléments de la Sûreté nationale sont mobilisés pour assurer le bon déroulement des épreuves. C'est demain que débutera l'«épreuve partielle» de l'examen du baccalauréat. Quelque 557 000 candidats sont concernés dans cette session spéciale organisée du 19 au 23 juin, en raison des fuites de certains sujets, constatées lors de la précédente session. Un plan sécuritaire draconien et plusieurs mesures préventives ont été mis en place par le ministère de l'Education nationale, en collaboration avec les différents services de sécurité. C'est ce qu'ont révélé jeudi des responsables des secteurs concernés. «Les mesures prises prévoient des équipes médicales et des psychologues pour les candidats dans l'ensemble des centres d'examen ainsi que des appareils de brouillage pour réduire la triche et la fuite pendant le déroulement des épreuves», ont indiqué des membres de l'APW d'Alger et des responsables des services de sécurité, de la Protection civile, de l'éducation nationale et de la santé, lors d'une tournée d'inspection effectuée jeudi dans des centres d'examen d'Alger. Cette visite intervient à l'initiative de la direction de l'éducation Alger-Ouest et de l'APW d'Alger. Pour le représentant du chef de la sûreté d'Alger, Ahmed Hanafi, «un plan sécuritaire bien ficelé avait été mis en place pour assurer le bon déroulement des examens de la 2e session du baccalauréat 2016 dans tous les centres d'examen d'Alger», précisant que ses services «ont pris toutes les mesures sécuritaires préventives, en mobilisant des éléments de la sûreté aux entrées des centres d'examen et des patrouilles mobiles pour rassurer les candidats». Le représentant du ministère de la Santé, Mourad Ziari, a passé en revue les dispositions prises par les services du ministère de la Santé pour assurer un accompagnement médical aux candidats. Le même responsable a insisté sur «l'importance de l'accompagnement psychologique, vu que les candidats repassent leur examen et qu'ils sont, par conséquent, sous pression». De son côté, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, a indiqué dernièrement sur les ondes la Radio nationale que «des mesures draconiennes ont été prises pour assurer un risque zéro, afin d'éviter toute nouvelle fuite de sujets et réussir, ainsi, le déroulement des épreuves dans les meilleures conditions possibles». Belabed a expliqué, d'autre part, qu'en dehors d'autres mesures de prévention qu'il n'a pas voulu divulguer, tous les dispositifs relatifs à l'impression des sujets, de leur acheminement vers les centres d'examen et de leur distribution aux candidats, ont été réexaminés. Il annonce, par ailleurs, que les étudiants retardataires à la précédente session seront autorisés à prendre part aux examens, précisant toutefois qu'il n'en sera pas de même pour les tricheurs.