Le court métrage Malika and the witch (Malika et la sorcière) de la collection des films d'animation Tales of Africa, produit par Dynamic Art Vision et l'Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (Aarc) vient de remporter le prix du Country Best Award dans la compétition de l'International Open Film Festival (IOFF) de New York. Le film est réalisé par le Burkinabais Nabaloum Boureima dans les studios de Dynamic Art Vision à Alger. Djilali Beskri, le producteur et concepteur de Tales of Africa, a exprimé sa joie lors de cette distinction particulière. «Je suis content car nous sommes finalistes dans une compétition où ont participé plus 4000 films de 105 pays avec 338 jurys. Ceci est stimulant pour aller de l'avant et encourager ce genre de cinéma, car il ne faut pas oublier que ces films sont fabriqués par des jeunes algériens et africains», a-t-il déclaré lors de la remise du prix. D'après le synopsis de Malika and the witch, il est dit qu'un vieux sage, Papa Nzenu, dans son habit blanc, promène sa canne à travers les villes. Il raconte aux passants ses histoires, au son de son instrument de musique, il dévoile des vérités pour éloigner ses auditeurs de leurs préoccupations quotidiennes. Le monde matériel s'efface peu à peu devant les messages du vieux sage. L'oralité prend toute son ampleur dans la voix du narrateur qui nous guide à travers les images du continent. Incontestablement riche en couleur, en formes et en sons, l'Afrique nous révèle toute sa grandeur à travers son oralité. Malika et la sorcière est l'un des six contes africains, formant le long métrage d'animation, Tales of africa, Papa Nzenu conte l'Afrique, présenté en avant-première à Alger samedi 14 mai dernier. Ce court métrage est une œuvre artistique dédiée à la sagesse des peuples africains et à la culture des Afriques. Un long métrage sur les contes de l'Afrique centrale et de l'Ouest appartenant à la collection des films d'animation intitulée Tales of Africa. Ce dernier à la particularité de consacrer un épisode à un pays. La collection forme une mosaïque de contes, donnant ainsi un panorama exhaustif des récits traditionnels africains. Chaque culture étant représentée à travers une histoire, des péripéties d'un personnage différent et chaque court métrage exultant de ces contes est réalisé par un jeune cinéaste du pays d'origine.