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Chlef : Les vendeurs à la sauvette reviennent
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Au grand dam des habitants des grandes villes de la wilaya de Chlef, les vendeurs à la sauvette reviennent en force en ce mois de ramadhan. Alors qu'ils croyaient que ce problème a été éradiqué pour toujours, les riverains ont été surpris par la réapparition des marchands ambulants et des désagréments qui en découlent tout au long de la journée.
En effet, les commerçants informels, qui étalent leurs marchandises à même le sol, squattant chaussées et trottoirs, ne quittent les lieux qu'à une heure tardive de la soirée, provoquant des encombrements monstres. Et pour ne rien arranger, les vendeurs reviennent après l'iftar , avec en prime le tapage nocturne. Les bruits que provoquent ces commerçants s'entendent de loin, perturbant de fait les malades et ceux qui se couchent tôt. Sans répit, des jeunes crient pour attirer le maximum de clients, proposant un éventail de produits allant de l'habillement aux cosmétiques, en passant par les ustensiles de cuisine et autres. «C'est vraiment un véritable casse-tête ; je préfère fermer les fenêtres et supporter la chaleur que d'entendre leurs cris», fulmine un retraité. De ce fait, les riverains souhaitent le redéploiement des forces de sécurité pour libérer leur environnement. «La police doit interdire à ces commerçants venus d'ailleurs d'installer leurs marchandises», lance un sexagénaire, fâché. Faycal, un résident du quartier de la rue de la résistance, soulève, quant à lui, le problème du stationnement. «Nous ne sortons plus en voiture par crainte de ne pas trouver de place au retour», se plaint-il.
Dans cette histoire, les premiers bénéficiaires sont les visiteurs, notamment ceux à faibles revenus. «On trouve de bonnes occasions à des prix raisonnables. On en profite pour acheter des vêtements à nos enfants», souligne une dame venue de la localité de Chorfa, à la périphérie ouest de la ville de Chlef, pour acheter à ses deux garçons des habits pour l'Aïd. Sachant qu'à chaque descente de police, c'est la débandade, on court dans tous les sens tout en téléphonant à ceux qui se trouvent à l'autre bout pour les informer de la descente. Les produits exposés disparaissent comme par enchantement, poussés juste derrière l'entrée des magasins et les trottoirs rendus aux piétons durant près d'une demi-heure avant le retour en force de ces vendeurs. Ce jeu du chat et de la souris continue durant toute la semaine, mais les policiers habitués à ces manœuvres, les vendeurs à la sauvette connaissant les horaires de passage, la situation perdure. Du côté de la ville de Ténès, l'informel s'y est carrément installé, il y a foule et les clients se bousculent, on y trouve de tout. Pêle-mêle, ustensiles de cuisine, sous-vêtements, serviettes, outils de toutes sortes, herbes fines, œufs, volailles sont exposés sur les trottoirs. Un espace public squatté et confisqué pour servir de lieu de commerce non contrôlé sans que rien ni personne ne s'y oppose.


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