Au terme de la première journée du sommet de l'Otan à Varsovie, il a été décidé de déployer un bataillon dans les pays Baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) et en Pologne, d'après le service de presse du président lituanien. «Cela durera le temps qu'il faudra. Il n'y a pas de date, on ne sait pas combien cela va durer. Il s'agit d'une nouvelle réalité», a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. Après le début de la guerre civile en Ukraine et le rattachement de la Crimée à la Russie, l'Otan a décidé d'augmenter sa présence en Europe de l'Est, justifiant ses actions par «l'agressivité de la Russie». Les experts militaires russes estiment que les bataillons déployés dans les pays Baltes et en Pologne ne constituent pas par eux-mêmes une menace critique pour la sécurité de la Russie. Toutefois, le déploiement de ces unités obligerait l'Otan à créer une infrastructure ramifiée lui permettant de déployer, en l'espace de 24 heures, plusieurs équipes près des frontières russes. La Russie adopte une politique contraire à celle de certains pays de l'Otan, pour ce qui est du nombre de pays, dont la Syrie. Moscou qui soutient le gouvernement syrien dans son conflit armé contre des organisations extrémistes, dont Daech et Djabhat Al Nosra, est critiquée par des pays de l'Otan qui exigent le départ de Bachar Al Assad. La Russie et l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan Di Mistura, ont indiqué que c'est au peuple syrien de décider du sort de son président. Moscou et Washington ont décidé, il y a quelques jours, de renforcer leur coopération contre les organisations extrémistes en Syrie. Cette perspective ne peut être que salutaire pour la région du Moyen-Orient et le monde.