Quatre événements qui saigneront à coup sûr les ménages, notamment ceux à faibles revenus. En effet, la rentrée scolaire coïncide cette année avec la fête du sacrifice, ce qui constituera une véritable surcharge pour les ménages, mais beaucoup plus pour les couches vulnérables. Comment feront-ils pour arriver à passer cette «épreuve» ? Difficilement, très difficilement, s'accordent à dire des citoyens rencontrés dans les rues de la capitale. «Le coût de la vie est vraiment très cher», nous a indiqué un père de famille pour résumer la situation. Se reposer après une année de labeur semble évident. Mais à quel prix ? Les réponses ont été presque similaires des personnes interrogées. Les dépenses liées aux vacances étaient et demeurent toujours chères pour certains, alors que pour d'autres il ne faut même pas en parler. «Une journée seulement sur la plage exige plus de 1000 DA, souligne un autre citoyens rencontré à la rue Ben M'hidi. Ces frais, précise-t-il, sont répartis entre le parking, le parasol, la table et les chaises. Ainsi, vous pouvez imaginer la lourde facture». L'été, c'est la saison des dépenses où tous les ingrédients sont réunis pour saigner le porte-monnaie. Fêtes de mariage, examens de fin d'année... les dépenses sont intarissables et donnent du fil à retordre aux citoyens qui doivent jongler pour s'en sortir. A peine le mois sacré achevé suivi de l'Aïd El Fitr, que les incontournables félicitations d'usage, consécutives aux mariages, réussites aux examens et autres ont pris place. Il s'agit notamment des cadeaux et des différentes sommes d'argent dont de nombreux ménages doivent s'acquitter à chaque heureux événement auxquels ils sont conviés. Tout en passant les vacances, les citoyens attendent avec appréhension la rentrée scolaire et l'Aïd El Adha. Il sera question d'acheter le mouton du sacrifice dont le prix s'envole chaque année et de faire face aux fournitures scolaires dont les prix ne cessent d'augmenter. Rentrée scolaire et fièvre des prix Une simple virée dans la capitale nous fait constater la flambée des prix de ces articles nécessaires à la scolarisation des enfants. Un cahier de 32 pages est à 25 DA contre 50 DA pour un cahier de 64 pages et 115 DA pour un cahier de 288 pages de modèle standard. Il faut aussi compter quelques dinars de plus pour la pâte à modeler, la paire de ciseaux et même la règle de 20 cm flexible à 120 DA, sans oublier le taille-crayons et la trousses design proposées de 100 à 400 DA et parfois même à 600 DA. La gomme varie entre 20 et 70 DA et la boîte de crayons de couleurs est entre 230 et 380 DA. Les prix du sac à dos pour enfants 2000 à 7000 DA. Le manuel scolaire sera aussi de la partie, même si beaucoup préfèrent acheter des livres déjà utilisés ou de les récupérer auprès des parents ou des amis. En résumé, les chefs des famille sont confrontés à un véritable défi. C'est pourquoi nombreux ceux qui pensent faire l'impasse sur le mouton de l'Aïd ou les vêtements pour la rentrée.