Après le cycle des fêtes, le Ramadhan et ses dépenses quasi incompressibles, place à la rentrée scolaire avec son «lot» de dépenses et ses casse-tête quotidiens. Finies les vacances. Les scolaires reprendront les chemins de l'école aujourd'hui. D'ores et déjà, les parents sont devant le dilemme des listes de fournitures scolaires qui, chaque année se font plus «denses». Plus fournies, plus coûteuses. Les familles ne savent plus où donner de la tête. Après le cycle des fêtes qui ont bien saigné les budgets des familles, le Ramadhan, avec ses dépenses quasi incompressibles qui vont donner un véritable coup aux ménages, c'est la rentrée scolaire avec son «convoi» de dépenses et ses casse-tête quotidiens. Les pères de familles se demandent déjà comment vêtir les enfants, supporter les dépenses du Ramadhan et aussi prévoir les dépenses de l'Aïd. Autant dire que c'est un véritable chemin de croix qu'empruntent les familles en cette période, où les «événements» se succèdent à vive allure. Vêtir son enfant est déjà un gros problème alors ceux qui ont entre quatre et cinq enfants scolarisés, c'est carrément l'enfer. Un pantalon pour gamin et une chemise valent, selon les endroits, jusqu'à plus de deux mille dinars sans compter les chaussures. Les parents souvent frisent l'apoplexie devant les prix des baskets et autres chaussures. Certes, il y a toujours moyen de se rabattre soit sur le trabendo qui offre des prix imbattables soit sur la friperie. Mais là il faut savoir que la qualité chez les trabendistes n'est pas de mise. Le pantalon risque fort de ne pas passer l'hiver. D'autre part, il y a encore cette obligation bien algérienne du tablier qui est devenu ces derniers temps «l'outil pédagogique en chef» réclamé par nos enseignants. Pour avoir une idée exacte des prix pratiqués, on s'est rapproché d'une librairie de la place, réputée pour pratiquer des prix raisonnables. Ainsi, le cahier est affiché selon les pages à 8 et 9 DA pour le cahier de 32 pages, entre 10 et 11,50 DA pour le cahier de 48 pages, à 13 DA pour le 67 pages, à 18 DA pour le 96 pages, le cahier de 120 pages est à 21 - 23 DA et celui à 192 pages entre 38 et 42 DA. Le cahier de dessin est cédé à 17 DA pour le petit modèle et entre 32 et 36 DA pour le grand modèle. Si les équerres, double décimètres, compas et autres rapporteurs sont cédés à des prix abordables entre 08 et 20 DA, les stylos à bille, eux, sont écoulés entre 8 et 10 DA alors que le crayon noir de cahier est à entre 10 et 20 DA, les gommes entre 05 et 20 DA, les stylos à plume entre 25 et 100DA et les ciseaux de l0 à 25 DA. Les cartables se divisent eux en deux grandes catégories: les sacs à dos qui sont cédés entre 150 et 260 DA pour les pré-scolaires, entre 450 et 800 DA pour les écoliers et entre 500 et 1250 DA pour les lycéens, les cartables sont entre 460 et 2000 DA. Les livres sont aussi chers. Le lot de 1re année est fixé à 590 DA, celui de 2e année à 1100 DA, les 3e années à 1490 DA alors que pour les 4e années et les 5e années, les prix sont respectivement de 1780 et 1650 DA. Pour les collégiens, les lots de livres sont cédés pour les 1re AM à 1900 DA, 1900 DA également pour le lot de livres des 2e AM, 1385 DA pour les 3e années et 2400 DA pour les 4e années. Les lycéens quant à eux peuvent se procurer leurs livres au prix de 2400 DA pour le lot de 1re AS, 2500 DA pour les 2e AS et 3000 DA pour les 3e AS. Ces prix montrent combien une famille, comptant par exemple deux enfants au primaire, un au collège et un au secondaire, doit débourser rien que pour les fournitures scolaires et les livres. Ceci pour expliquer combien les parents sont face à un véritable défi en cette rentrée scolaire après avoir été ruinés par les fêtes, le Ramadhan et en attendant l'Aïd.