Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a souligné jeudi à New York, que la solution politique, fondée sur le diptyque du dialogue interlibyen inclusif et la réconciliation nationale, «seul à même de préserver la souveraineté, l'intégrité territoriale, l'unité de la Libye et la cohésion de son peuple loin de toute ingérence extérieure». Messahel a fait cette déclaration lors d'une conférence ministérielle sur la Libye, présidée conjointement par John Kerry, secrétaire d'Etat américain, et Paolo Gentiloni, ministre des Affaires étrangères d'Italie. Cette réunion, qui est la 3e du genre après celle de Rome et de Vienne, tenues respectivement en décembre 2015 et mai 2016, a regroupé les ministres de vingt et un pays dont l'Algérie. Dans une déclaration en dix points, faite à cette occasion, Messahel a réitéré «l'appui ferme et constant» de l'Algérie au processus politique initié par les Nations unies visant au «règlement définitif» du conflit à travers la mise en œuvre de l'accord politique libyen, signé en décembre 2015. Comme il a encouragé le Conseil présidentiel à former un gouvernement de «large union nationale, représentant toutes les forces politiques» et appelle la Chambre des représentants à «endosser ce gouvernement».