Le directeur de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou a tenu hier à rassurer les parents des élèves âgés moins de 17 ans et non admis en première année secondaire qu'ils «seront autorisés à refaire l'année de 4e année moyenne pour avoir la chance de se rattraper». S'exprimant à ce sujet lors d'un point de presse consacré à l'évaluation des résultats du BEM, M. Khaldi a assuré que «l'ensemble des directeurs des établissements du cycle moyen ont été saisis à cet effet, en application d'une instruction ministérielle». Il a précisé que les «élèves ayant dépassé ce seuil de la durée de la scolarité obligatoire (17ans) seront, dans un premier temps, orientés vers la formation professionnelle, en attendant la tenue de conseils de classes prévus à la rentrée prochaine, pour examiner, au cas par cas, l'éventualité de leur réintégration en fonction de la disponibilité de places pédagogiques». Il a rappelé que la direction de l'éducation a eu à intervenir durant la présente année scolaire pour «la réintégration de plus de 300 élèves âgés de moins de 17 ans orientés vers la vie active, et ce, sur la base de l'étude des recours formulés par leurs parents». Selon la même source, la wilaya a enregistré cette année un taux de passage au lycée de l'ordre de 72,19%, contre 66,16% l'année dernière, sur un effectif global de 16 551 inscrits en 4e année moyenne, dont 63,73% ont obtenu leur BEM. Cette progression du nombre des admis tant au Bem qu'au lycée se justifie, selon lui, par «la dispense de cours de soutien et de rattrapage, ainsi que du suivi régulier de l'état d'exécution des programmes scolaires et l'amélioration du niveau des enseignants». Il a tenu également à faire savoir que «cette performance est aussi le fruit de l'amélioration de l'encadrement et de la gestion des établissements scolaires, lesquels ont fait l'objet, cette année, d'une opération d'assainissement qui s'est soldée par la mise à l'écart d'une dizaine de gestionnaires d'établissements du moyen pour mauvaise gestion». En termes de classement par établissement, le CEM Hassini-Chabha de Larbaâ Nath Irathen vient en tête du peloton, alors que le dernier classé est le CEM Aït Abdelmoumen. Dans sa lecture de ces résultats, le DE a relevé que le taux d'admission à cet examen «est dans l'ensemble plus élevé dans les petites localités que dans les grandes villes de la wilaya». Il a cité, à titre illustratif, le classement du CEM Mouloud- Feraoun du chef-lieu de wilaya classé à la 90e place sur les 166 établissements du moyen que compte la wilaya. Il est vrai aussi que contrairement aux villes, l'instruction est toujours perçue dans les villages comme étant «le meilleur moyen d'intégration sociale», notent des enseignants.