L'EN rate sa première mi-temps pour la troisième consécutive depuis sa (re)prise en main par le Belge Georges Leekens. Le scénario du match contre le Nigeria, dans les éliminatoires du Mondial 2018 et du match amical contre la Mauritanie, s'est reproduit lors de la première sortie des Verts dans la CAN 2017 face au Zimbabwe. Les hommes de Leekens sont passés à côté de la plaque en première période, et ils ont frôlé la correctionnelle. Ils étaient menés au score pour la troisième fois consécutive avant la pause citron. Ils sont décidément confrontés au syndrome de la première mi-temps. «Nos premières mi-temps ne sont pas abouties et on doit y remédier», avait admis le nouveau capitaine de l'EN, Aïssa Mandi, dans la conférence de presse animée à la fin du match contre la Mauritanie à Blida, mais rien n'y fait. Les Verts sont retombés dans leurs travers, dimanche après-midi à Franceville. Ils ne doivent pas commettre la même erreur face à la Tunisie, jeudi, et le Sénégal, lundi prochain, pour aspirer à une qualification aux quarts de finale de cette CAN 2017. Sans la moindre victoire dans leurs trois dernières sorties officielles, les camarades de Slimani doivent stopper l'hémorragie, ce jeudi, face aux voisins tunisiens qui les avaient battus (1-0) lors de la CAN 2013 en Afrique du Sud. La victoire est impérative pour ne pas hypothéquer davantage leurs chances de qualification au deuxième tour. Impressions : Georges Leekens : «On savait que le match face au Zimbabwe allait être difficile. J'avais mis en garde contre cette équipe que j'avais vue jouer. On a commis des erreurs que nous avons payées, notamment en première mi-temps, mais je pense qu'il y a eu une bonne réaction ensuite. Nous avons raté des occasions. Notre erreur, c'est de les avoir laissés jouer sans pressing. On tentera de corriger les lacunes constatées dans la préparation avant notre match contre à la Tunisie.» Il a indiqué que ses joueurs devraient être «beaucoup plus concentrés. Nous les avons trop laissés jouer. Nous devons prendre l'initiative si l'on veut faire un long parcours en cette compétition». Callisto Pasuwa : «Je vous avais dit que le Zimbabwe était favori mais personne ne voulait m'entendre. Notre objectif était d'éviter la défaite, mais avec le temps, nous avons cru à la victoire avant d'encaisser le but égalisateur avant la fin du match. Je suis content de la prestation de mon équipe. Nous avons commis une erreur en nous focalisant uniquement sur la défense, mais le football n'est pas fait ainsi. Au fil du temps, nous avons corrigé les erreurs et nous sommes revenus dans le vrai match.» Aïssa Mandi : «Il faut dire merci à Ryad Mahrez. Grâce à lui, on a eu au moins un nul. Je crois qu'il ne faut pas critiquer que la défense. C'est un bloc qui doit travailler ensemble, et ce soir nous n'étions pas très bien organisés. On a rectifié le tir en seconde période que ce soit les défenseurs ou les attaquants.» Ramy Bensebaïni : «C'est un soulagement de repartir avec un point. C'est décevant car je crois que l'on aurait pu gagner. Il faut le dire, nous ne sommes pas assez vite entrés dans le match. Maintenant, il faut être plus solide collectivement.»