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Elle la classe parmi les pays les plus corrompus: Transparency accable l'Algérie
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

L'ONG de lutte contre la corruption Transparency International (TI) a rendu public hier son Indice de perception de la corruption dans le secteur public (IPC) pour l'année 2016.
Sur 176 pays classés, l'Algérie arrive à la non glorieuse 108e place. Elle occupe la 19e place en Afrique et la 10e dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena). Ainsi, l'Algérie est le 68e pays le plus corrompu au monde. Ce résultat confirme les proportions alarmantes prises par le phénomène de corruption dans le pays, que ne cessent de dénoncer les partis politiques de l'opposition et les organisations de la société civile.
En 2016, l'Algérie a même reculé de quelques places dans le classement mondial établi par Transparency international, en dépit des engagements des pouvoirs publics à lutter contre la corruption.
Elle avait obtenu en 2015 la note de 3,6 sur 10 et la 88e place alors qu'en 2014, elle avait obtenu la même note pour occuper la 100e place.
«Le score et le classement désastreux de l'Algérie en 2016 – une énorme marche arrière -, illustre on ne peut mieux non seulement l'absence de volonté politique à lutter contre la corruption, mais plus grave, ce score et ce classement sont le résultat de la politique de fuite en avant du pouvoir en place», a réagi l'Association algérienne de lutte contre la corruption (Aacc).
Dans un communiqué rendu public hier, signé par son porte-parole Djillali Hadjadj, cette association a regretté le fait que la multitude d'organisations et d'institutions gouvernementales ayant en charge officiellement la prévention et la lutte contre la corruption, soient toutes frappées «d'inertie, inefficaces et aux abonnés absents, obsolètes et périmées».
Elle cite la Cour des comptes, l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, l'Inspection générale des finances, l'Office central de répression de la corruption, la Cellule de traitement du renseignement financier et les Pôles judiciaires spécialisés dans la lutte contre la délinquance économique et financière.
Pour l'Aacc, «ces très mauvais score et classement de l'Algérie en 2016 sont aussi le reflet d'une justice non indépendante, injuste, incompétente et n'obéissant qu'aux ordres de l'Exécutif».
L'Indice de perception de la corruption 2016 a noté 176 pays et territoires de 0 (extrêmement corrompu) à 100 (extrêmement intègre) selon les niveaux de corruption perçus dans le secteur public.
Il utilise les données de 12 enquêtes portant sur des facteurs tels que l'application des lois anti-corruption, l'accès à l'information et les conflits d'intérêts.
«Bien qu'aucun pays ne soit exempt de corruption, les pays en haut du classement partagent les caractéristiques suivantes : un gouvernement transparent, la liberté de la presse, la garantie des libertés civiles et des systèmes judiciaires indépendants», a expliqué l'ONG dans son rapport.
Ainsi, le Danemark et la Nouvelle Zélande partage la première place au moment où la France occupe la 23e place, la Tunisie (75e place) et le Maroc (90e) font mieux que l'Algérie (108e). Le tableau est clôturé par la Somalie.
Pour Transparency International, «la corruption et l'inégalité se nourrissent l'une de l'autre, créant un cercle vicieux entre la corruption, la distribution inégale du pouvoir dans la société et la répartition inégale de la richesse.
«Dans de trop nombreux pays, les besoins les plus élémentaires des citoyens ne sont pas satisfaits et ces derniers se couchent tous les soirs le ventre vide à cause de la corruption, alors que les puissants et les corrompus jouissent d'un mode de vie somptueux en toute impunité», a déclaré José Ugaz, président de Transparency International.
Cette ONG estime que «les citoyens en ont assez des promesses vaines proférées par trop de politiciens qui jurent de s'attaquer à la corruption».
«Dans les pays dirigés par des leaders populistes ou autocrates, nous constatons souvent des démocraties en déclin et des tentatives inquiétantes de réprimer la société civile, de limiter la liberté de la presse et d'affaiblir l'indépendance du pouvoir judiciaire», a ajouté le président de Transparency International.


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