La troisième édition du Salon de la créativité et de l'innovation, ouvert jeudi dernier à l'esplanade de Riadh El Feth, à Alger, a pris fin hier, avec comme atout majeur, une grande affluence du public. Cet événement, qui tente de renforcer les liens entre les créateurs et les professionnels de la vie culturelle, n'a pas cessé de drainer une grande affluence du public, jeunes et familles depuis son ouverture. Placé sous le thème Pour un monde meilleur, créons, innovons!, le salon organisé par l'Office national des droits d'auteur et des droits voisins (ONDA) a vu la participation de 13 pays dont la Tunisie, le Maroc, le Rwanda, l'Afrique du Sud et le Congo. L'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) dont le siège est à Genève, ainsi que l'Alliance panafricaine des auteurs, compositeurs et des artistes (Pacsa) ont également marqué leur présence au salon, donnant ainsi une dimension internationale à cette troisième édition. Satisfaction Ce salon a été une occasion pour les acteurs culturels algériens de montrer leur talent, leur sens de la créativité et ainsi élargir la diffusion de leurs œuvres à l'international. Il faut noter que plus d'une centaine d'exposants, notamment des représentants d'institutions nationales, comme le Théâtre national d'Alger (TNA), les musées, l'Institut national supérieur de musique ( INSM), le Centre national du cinéma algérien (CNCA), l'association Lumières, l'Anep, l'Enag, l'Onci, ont occupé le grand espace de l'esplanade de Riadh El Feth. Par ailleurs, l'Onda a mis l'accent sur la lutte contre le piratage et la protection des droits d'auteur à travers la tenue de deux sessions de formation au profit des journalistes et des étudiants. Les services de sécurité nationale dont des stands proposent des informations sur les efforts de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), la Gendarmerie nationale et les Douanes, qui veillent à la propriété intellectuelle du créateur algérien, ont également joué un rôle lors de ces sessions de formation. Les organisateurs et les participants et le public ont déclaré être satisfaits du déroulement de l'événement. Découvertes «Ce salon est une opportunité pour découvrir les nouveautés de la scène culturelle algérienne et des œuvres artistiques des pays arabes, africains et du Bassin méditerranéen à travers, notamment, les troupes artistiques qui ont participé au salon…», a indiqué un jeune étudiant de l'Insm avant de poursuivre : «C'est aussi une belle occasion qui nous ouvre des espaces de dialogue avec d'autres créateurs mais surtout, avec les professionnels de la vie culturelle». L'entrée gratuite et ouverte à tous au salon, ainsi qu'aux concerts donnés tout au long de la manifestation a joué aussi un rôle dans la réussite de cet événement. Les soirées du salon ont été riches en activité diverses, notamment des projections de films nouveaux et classiques, des spectacles pour enfants, des one man show, et des concerts de musique animés par une pléiade d'artistes et groupes musicaux dont Badi Lala, Les Jaristes, Djmaoui Africa et Imzad. Il est toutefois regrettable que des stands étaient désertés par leurs représentants laissant les visiteurs sans renseignements ni explications sur leurs activités. Rappelons que l'ouverture qui a coïncidé avec la Journée mondiale de la propriété intellectuelle a été marquée par la présence de plusieurs personnalités culturelles, à l'exemple de Rabah Driassa, Idir, Zakia Kara Torki, Cheb Billel, Cheb Mami et l'écrivaine Ahlem Mosteghanemi…