Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, s'est rendu hier à Aït Yahia Moussa, l'une des localités les plus touchées par les derniers incendies qui ont ravagé des centaines d'hectares de forêts et des milliers d'arbres fruitiers. Le patron du FLN a choisi de se rendre dans cette localité, située au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, sur instruction, insiste-t-il, du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et néanmoins président du parti majoritaire au pouvoir, en guise de soutien aux victimes, et s'enquérir des dégâts occasionnés par les derniers incendies qui ont touché plusieurs localités de la wilaya, et qui ont malheureusement causé le décès d'une personne dans la commune d'Aït Yahia Moussa. «Le ministre de l'Intérieur s'est rendu dans cette localité sur instruction du président de la République, et nous, en tant que parti FLN, dont notre président et également président de la République, sommes ici pour aider et rassurer les victimes de ces incendies, et surtout soutenir les efforts fournis par l'Etat quant à la prise en charge de toutes les victimes», lance le premier responsable du FLN à l'adresse de citoyens de la localité, venus à sa rencontre dans la maison de la victime des derniers incendies où Djamel Ould Abbès, tout en adressant les condoléances du FLN à la famille de la victime décédée, Kerouane Rabah, âgé de 64 ans, a tenu surtout à insister sur le caractère humanitaire de sa visite. «Nous ne sommes pas ici pour faire de la politique mais notre geste est d'ordre purement humanitaire. Cet acte de solidarité envers la famille de la victime entre dans le cadre de la politique globale du FLN, qui est basée sur le soutien, la fraternité et la solidarité», précise Ould Abbès, qui a annoncé qu'une aide financière provenant des membres du FLN a été accordée à la famille de la victime. Interpellé par des citoyens qui ont perdu leurs biens, à savoir des milliers arbres fruitiers, des dizaines de tête de bétail, des centaines de ruches ainsi que des poulaillers et des écuries en plus d'habitations touchées par les flammes, Djamel Ould Abbès, tout en réaffirmant les promesses lancées il y a une semaine sur les même lieux par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales sur la prise en charge par l'Etat des dégâts occasionnés par ces incendies, à travers l'ensemble des wilayas touchées, a tenu à rassurer la population d'Aït Yahia Moussa, «une région déshéritée qui a fait face des années durant aux hordes terroristes, et que je connais parfaitement du temps où j'étais ministre», a-t-il souligné, quant à une prise en charge globale des problèmes de cette localité par les pouvoirs publics, à travers, entre autres, l'ouverture de pistes et la réalisation d'un réseau d'alimentation en eau potable. Conflit Tebboune-partenaires sociaux : «Une tempête dans un verre d'eau» Pour le premier responsable du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès, et néanmoins parti majoritaire au Parlement, ce qui s'est passé dernièrement entre le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune et une partie des partenaires sociaux, représentés notamment par le président du Forum des chefs d'entreprise ( FCE), Ali Haddad, et le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, ne mérite pas autant de tapage médiatique allant jusqu'à qualifier cette polémique par presse interposée d'une «tempête dans un verre d'eau». En effet, sollicité par nos confrères de la chaîne de télévision Dzair News, à donner son avis sur ce qui s'est passée entre les parties concernées, Djamel Ould Abbès a répliqué que «c'est une tempête dans un verre d'eau. Ce qui se passe entre les deux parties ne peut être qualifié d'une guerre mais c'est juste une tempête passagère», non sans ajouter que «la position du FLN est claire, à savoir que celui qui aime le président de la République et soutient son programme, aura notre soutien. Le rôle du FLN est l'unité des rangs et celui qui soutient le président de la République doit être discipliné, et le Premier ministre qui est désigné par son Excellence Abdelaziz Bouteflika est un membre du comité central du FLN», affirme Djamel Ould Abbès. Et d'ajouter que «tout le monde doit s'unir et se solidariser avec le président de la République et laisser les autres choses de côté».