Après une accalmie de deux semaines, les prix des produits agricoles les plus largement consommés repartent à la hausse. En fait, les prix des fruits et légumes ont repris l'ascenseur, mais cette fois-ci vers le haut, après une baisse durant les deux premières semaines du mois de septembre en cours. En effet, tous les produits sont disponibles, mais à des prix inabordables au niveau du marché de haï Bensouna. Ainsi, le kilogramme de pomme de terre est cédé entre 55 et 60 DA, alors que depuis quelques jours il ne dépassait pas les 30 DA. Le poivron à 80 DA, l'aubergine à 70 DA. Il faut dire que les prix défient les bourses et l'entendement puisque les haricots rouges sont toujours au-dessus des 220 DA et les haricots verts entre 170 et 190 DA. Pour ce qui est de la courgette, le prix oscille entre 120 et 140 DA, l'oignon à 50 DA, alors que les navets et la carotte sont affichés à 70 et 75 DA et la betterave 60 DA. Au moment où les agriculteurs de la wilaya de Chlef ont jeté pratiquement dans les oueds asséchés une partie de leur production de tomate, les prix de ce produit flambent, paradoxalement, sur les marchés de détail. Avant-hier, la tomate était vendue entre 120 et 140 DA le kg au niveau du marché de haï Bensouna, a-t-on constaté. «Vraiment, cette situation est anormale !», commentent les consommateurs. Quant aux fruits, les prix sont également à la hausse, dont les nectarines entre 150 et 200 DA/kg, le raisin le gros noir à plus de 150 DA/kg ou le Red Globe à plus de 200 DA/kg. Les poires sont entre 120 et 250 DA/kg. De leur côté, les revendeurs, ont fait savoir que cette flambée des prix est une question de demande et de l'offre qui influence directement l'évolution des prix. Aussi, il y a lieu de signaler que lors de notre virée, ce lundi, à travers les trois marchés, à savoir celui de haï Meddahi, haï El-Houria et haï Bensouna, nous avons constaté de visu l'absence de l'affichage des prix chez l'ensemble des commerçants, à tel point que les citoyens s'interrogent sur l'efficacité du travail des agents de contrôle des prix.