L'état de préparation de la rentrée 2009-2010 des établissements de la formation et de l'enseignement professionnels a été présenté hier par le ministre de tutelle, El Hadi Khaldi, lors d'une conférence-débat au forum d'El Moudjahid.La prochaine rentrée coïncide avec la fin du programme de relance économique 2005-2009 et le lancement du programme quinquennal 2010-2014, décidé par le président de la République. Khaldi, qui dit «répondre à un programme établi par le gouvernement pour la création de trois millions d'emplois», a affirmé que «les réformes entamées dans son secteur doivent être accompagnées de la modernisation des administrations». Selon l'intervenant, il est nécessaire de changer les mentalités et de changer de regard vis-à-vis de la formation professionnelle qui est une issue honorable. Sur ce, il a avancé le chiffre de «12 000 bacheliers et autres diplômés universitaires qui ont étudié dans les centres de formation professionnelle». Sur un autre point, il a déclaré que «les cours de spécialité seront désormais mixtes». «Dans le Sud, nous avons formé des filles en mécanique diesel et en maçonnerie», a-t-il déclaré à titre d'exemple. Par ailleurs, les jeunes de 16-20 ans inscrits dans les centres de formation recevront des indemnités et seront intégrés dans le marché du travail, a indiqué M. Khaldi, tout en précisant que «la bourse limitée n'a pas été supprimée». Cette bourse figurera au menu des discussions au prochain conseil du partenariat, de même que de la création de l'observatoire de la formation professionnelle sera créé. Réunion avec les syndicats «Les doléances des syndicats seront discutées durant la prochaine rencontre avec le ministère de tutelle, où il sera également question de débattre de la question du régime indemnitaire, qui sera révisé», a indiqué le ministre. Cependant, le premier responsable de la formation a souligné que «pour entamer les discussions avec les syndicats, il faut au moins qu'ils soient représentatifs d'au moins 20% des travailleurs, comme le stipule la loi». Prochainement, une convention sera signée avec le ministère de l'Education nationale portant révision des programmes de formation à évaluer. «Dorénavant, aucune promotion n'aura lieu sans formation diplômante», a tonné le ministre en faisant allusion au recours au piston qui gangrène les administrations. Nouveau système d'enseignement Répartis sur 21 branches et divisés en 301 spécialités, à partir de l'année prochaine, l'enseignement comprendra comme programmes 50% de l'enseignement général, 30% de cours dans les ateliers et 20% dans les entreprises. Concernant le manque d'effectif dans les zones du grand Sud, l'orateur souhaite l'instauration du service civil, quel que soit le secteur d'activité, particulièrement la médecine et l'enseignement.