La ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, a indiqué, hier, à Paris que les nouvelles dispositions introduites dans le cadre de la révision constitutionnelle de 2016 s'inscrivent «en droite ligne» avec le mandat de l'Unesco. «Depuis notre dernière Conférence générale, l'Algérie a connu, en 2016, une révision constitutionnelle initiée par son excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, et à laquelle ont été associées toutes les forces de la nation algérienne», a rappelé la ministre dans son intervention à la 39e session de la Conférence générale de l'Unesco, précisant que les nouvelles dispositions introduites par cette révision constitutionnelle s'inscrivent «en droite ligne» avec le mandat de l'organisation. Elle a cité, à cet effet, la constitutionnalisation de Tamazight, promue langue officielle, et la création d'une académie pour réunir les conditions de sa promotion et de sa concrétisation, mettant en exergue la consolidation de la garantie de la liberté de la presse dans toutes ses formes. Elle a souligné, dans ce contexte, l'interdiction de la sanction du délit de presse par une peine privative de liberté. Par ailleurs, la ministre a fait observer que la date emblématique du 1er novembre représente pour l'Algérie l'acte fondateur de (son) processus historique de libération, soulignant que l'Algérie s'attache à sa vocation de stabilisateur de la région. Benghebrit, a affirmé que l'enjeu central pour le système d'éducation algérien consiste en une «meilleure» formation du corps d'encadrement pédagogique, relevant que les défis de l'Algérie sont «nombreux et complexes». «L'enjeu central pour notre système d'éducation consiste, aujourd'hui, en une meilleure formation du corps d'encadrement pédagogique, et c'est l'objectif majeur de la Charte d'éthique du secteur de l'éducation nationale, mise en place en 2015, et à laquelle ont adhéré, d'une manière consensuelle, l'ensemble des acteurs de l'éducation nationale, syndicats y compris», a précisé la ministre dans son intervention à la 39e session de la Conférence générale de l'Unesco. Pour Nouria Benghebrit, «si beaucoup a été fait, les défis auxquels doit faire face l'Algérie sont nombreux et complexes dans les secteurs de l'éducation, de la jeunesse, de la culture et de la science». Elle a expliqué que le pays «doit assurer une bonne gestion des contraintes liées, d'une part, aux impératifs de développement comme la scolarisation, l'inclusivité, l'équité et la qualité et, d'autre part, une ouverture vers le monde avec ses catégorisations et ses indicateurs».