Le problème de la résorption de l'habitat précaire au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou accuse d'énormes retards, c'est l'épine dorsale de la gestion du secteur de l'immobilier pour les collectivités locales. En effet, au chef-lieu de la daïra de Boghni, 48 familles avaient été recasées en 1991, par décision du P/APC à la cité dite base de vie. Cette décision a été prise à la hâte, pour assurer un toit décent aux familles en question en attendant de les affecter vers des logements plus confortables. Rappelons que des taudis ont été érigés dans le périmètre, il y a aussi le risque de l'apparition de maladies causées par l'amiante. Un risque majeur plane sur la vie des habitants. Les conditions de vie laissent à désirer dans ces lieux, situés à la sortie de la ville de Boghni en allant vers Tala Guilef, chose qui a poussé les habitants de la cité dite base de vie à porter leurs doléances à maintes reprises auprès des instances concernées. Mais le problème du foncier se pose avec acuité. Pour cette raison, le projet n'a pas pu voir le jour depuis maintenant des années, avons-nous appris. Dernièrement, un projet a été destiné pour endiguer le problème et du coup atténuer les souffrances des habitants de la base de vie de Boghni au lieu dit Ichiouache. Selon nos informations, les habitants ont refusé à ce que ces logements soient construits ailleurs. Ils demandent à ce que ces logements soient construits sur les mêmes lieux où ils vivent depuis des années. Après concertation avec des autorités locales et de la wilaya, les occupants de la cité base de vie ont apparemment eu gain de cause. Soixante-dix logements seront construits à la base de vie de Boghni.