Les deux traitements médicaux utilisés contre l'hépatite C chronique sont d'une efficacité similaire, selon les résultats d'une étude clinique publiée aux Etats-Unis. L'essai clinique mené avec 3070 Américains adultes, dans la quarantaine pour la plupart, montre que les deux thérapies antivirales sont sans risque et offrent la meilleure approche pour éviter une défaillance du foie, voire le décès du malade, écrivent les auteurs de cette étude parue dans la version en ligne du New England Journal of Medicine datée du 22 juillet. Les auteurs se disent surpris de ne trouver «aucune différence majeure» entre ces deux traitements dans leur capacité à supprimer la charge virale à un niveau indétectable dans le sang. L'hépatite C est transmise par contact avec le sang ou d'autres fluides du corps d'une personne infectée, lors de rapports sexuels, de partage de seringue chez les toxicomanes ou d'utilisations partagées par exemple d'une brosse à dents. Cette infection tue plus de 10 000 Américains chaque année. On estime que quelque 180 millions de personnes sont infectées dans le monde dont quatre millions aux Etats-Unis. L'hépatite C est la principale cause de défaillance hépatique et de transplantation du foie. Ces deux traitements standards de 48 semaines – peg-interféron alfa-2b (une protéine produite par le système immunitaire) combiné à la ribavirine (un antiviral) ou peg-interféron alfa-2a avec de la ribavirine – ont permis une guérison totale dans 39,8% et 40,9% des cas respectivement, une différence statistique jugée insignifiante.