264 affaires criminelles ont été traitées durant les six premiers mois de l'année en cours par les policiers relevant de la division centre de la police judiciaire. 398 personnes ont été arrêtées, dont 7 mineurs et 7 femmes impliqués dans des affaires de mœurs et d'homicide. Ces chiffres révélant l'existence des différentes formes de criminalité dénotent les efforts consentis par les hommes bleus dans l'optique de réinstaurer un climat de sécurité dans les rues d'Alger et sa périphérie. L'oisiveté, mère de tous les vices, est la cause de ces maux qui ont déclenché une lutte menée sans merci, de jour et de nuit, par les services de police. Il est à noter que ces chiffres révélateurs constituent d'excellentes indications pour les stratagèmes à qui revient la mission de l'élaboration du dispositif spécial ramadhan qui, pour cette année, prendra une autre configuration à savoir le remplacement du terme «spécial, par renforcement». autrement dit, les points criminogènes recensés seront ciblés par des mesures de renforcement d'effectifs. Mais la nouveauté réside dans le fait que les policiers seront appelés à répondre aux sollicitations des citoyens ou autres commerçants rencontrant des difficultés durant le mois de ramadhan qui, comme chaque année, sera le mois de toutes les altercations ou autres rixes. Pour revenir aux statistiques élaborées par les services de police, il est à noter que les affaires inhérentes à la consommation et au trafic (commercialisation) de drogue occupent le haut du tableau avec 221 affaires qui ont abouti à l'arrestation de 288 individus, 3 mineurs et 4 personnes étrangères. Un peu plus de 202 kg de cannabis, 800 grammes d'héroïne, 21 grammes de cocaïne, une petite quantité de crack (substance hallucinogène concoctée à base de produits chimiques) ainsi qu'une importante quantité de psychotropes (comprimés Azepal, Rivotril etc.). Les services de la division-centre ont ainsi démantelé des réseaux de trafic de drogue et, dans le sillage, procédé à l'arrestation d'un policier impliqué dans une de ces affaires. A l'issue du démantèlement, d'importantes sommes d'argent en dinars et en euros, ainsi que des portables usités par les trafiquants, ont été saisis. Vols,homicides, prostitution… Concernant les autres formes de criminalité, (vol avec violence, vol à la sauvette, vol à la roulotte, vols par effraction, prostitution, port d'armes prohibées etc.), les services de police ont traité et solutionné 43 affaires. 78 individus ont été arrêtés, dont une grande partie en flagrant délit, qui ont été placés sous mandat de dépôt. Au cours des investigations menées par les policiers sur une des deux affaires de vol par effraction commis au domicile d'une personne exerçant au sein d'un corps de sécurité, une plaque d'identification de police a été récupérée. Les agressions ou les vols avec violence ont observé une courbe descendante de même que les délits relatifs aux vols de portables. Par contre, la constitution de bande organisée et malintentionnée, appelée communément «association de malfaiteurs» a nécessité, pour sa neutralisation, des moyens humains et le recours à des procédures policières sur la base de renseignements recueillis auprès de sources évoluant au sein des milieux criminels. Ainsi et suite au traitement des 89 affaires enregistrées, 37 individus dont 1 mineur et 1 étranger d'origine française ont été écroués par les instances judiciaires. Concernant les multiples vols (avec violence, à la sauvette, à la roulotte etc.) plusieurs téléphones portables ainsi que des armes, notamment celle subtilisée à un directeur d'entreprise, ont été récupérés par les policiers. Par ailleurs, 6 réseaux de prostitution ont été démantelés durant ce semestre. Des opérations qui se sont soldées par l'arrestation de 8 individus de sexe masculin, un mineur et 4 femmes. Quant aux homicides, 5 hommes et une femme ont été écroués par les magistrats devant lesquels ils ont été présentés par les services de police. Cela dit et à la lecture des chiffres, il s'avère que l'occupation du terrain, première préoccupation des services de police, a porté ses fruits. La réappropriation de la rue par les familles jusqu'à des heures tardives en est un signe des plus éloquents.