Les bonnes nouvelles arrivent. Le rêve des Algériens détenus en Libye de rentrer au pays est devenu réalité. Le règlement de ce problème, qui a préoccupé tout le monde pendant plusieurs années, n'est qu'une question de temps. C'est du moins ce qu'on peut comprendre des mesures prises dans les prisons libyennes où l'application des mesures de grâce se poursuit à l'égard des Algériens. En effet, après la libération, il y a deux jours, de quatre Algériens détenus en Libye, les autorités de ce pays comptent poursuivre cette action en annonçant la préparation de nouvelles libérations pour les prochains jours. Ces autorités ont procédé hier à la libération de 26 détenus, dont une femme. «Les quatre premières personnes sont arrivées sur le sol algérien et se portent bien. Hier encore, selon les informations que nous avons reçues des prisons libyennes, 26 détenus, dont une femme, se trouvent au niveau de la police des frontières algéro-tunisienne», nous dira M. Kacimi, représentant des familles des détenus algériens en Libye. Ces personnes sont originaires d'Illizi, de Ouargla, de Oued Souf, de Touggourt, de Biskra, de Annaba, de Tébessa, de Mascara et de Tlemcen. «Si tout va bien, les détenus qui résident dans la région est et au Sud pourront prendre le f'tour chez eux avec leur famille ce soir-même, les autres vont rejoindre les leurs dès aujourd'hui», a encore précisé notre interlocuteur. Ces détenus ont été condamnés pour diverses peines dont la peine capitale et entre 5 et 20 ans de prison. Notre interlocuteur affirme que de nouvelles libérations sont également prévues dans les prochains jours. «Il reste au total 38 détenus qui seront libérés avant le fête de l'Aïd. C'est la promesse qui a été faite par les autorités libyennes ayant décidé de faire bénéficier ces prisonniers de la grâce. Il faut noter que 10 d'entre eux sont condamnés à perpétuité, 6 à la peine capitale, et d'autres condamnés à 15 ans de prison. Certains n'ont toujours pas été jugés», a-t-il encore ajouté en remerciant tous ceux qui ont contribué à réaliser ce résultat et à soulager les familles qui ont vécu dans des situations difficiles pendant plusieurs années. La libération de ces détenus, faut-il le préciser, intervient à l'occasion de la commémoration du 40e anniversaire de la révolution du 1er septembre 1969. Comme cela se fait à chaque occasion, le guide de la Révolution libyenne, Mâamar El Kadhafi, a prononcé une amnistie qui a touché des prisonniers algériens, une décision qui a contribué à l'application des accords signés entre les deux pays.