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Le drame du Khroub dans les mémoires
Publié dans Le Temps d'Algérie le 16 - 09 - 2009

Après le drame de la circoncision collective, survenu il y a quatre ans au Khroub, une grande partie de la société algérienne craint les opérations de circoncision collective, organisées généralement le 27e jour du mois de Ramadhan.
Cette action devenue depuis une vingtaine d'années une tradition est actuellement très redoutée. Nombreux sont les parents qui ont circoncis leurs enfants durant les trois premières semaines du mois sacré, afin d'éviter les actes irresponsables et du coup dangereux, pratiqués durant Leilat El Kadr.
La circoncision collective du Khroub qui a entraîné des lésions dangereuses à sept enfants et un handicap permanent à deux autres, victimes de négligence médicale, a limité le taux des opérations de circoncision sans surveillance médicale à Constantine.
Des centaines d'opérations de circoncision ont été accomplies depuis le début du mois de Ramadhan à travers les différents établissements hospitaliers et dans les cliniques privées que compte la wilaya de Constantine.
La décision relative à l'interdiction de l'utilisation du thermocutter et du bistouri électrique qui a été prise en 2006 par le ministère de la Santé, suite au drame qui a transformé la fête de la circoncision collective au Khroub en cauchemar, a obligé des dizaines de praticiens à céder leur place aux spécialistes des actes chirurgicaux.
En effet, le nombre des circoncisions clandestines et celui des circoncisions collectives est en diminution par rapport aux années précédentes. Même les familles démunies qui bénéficient généralement des opérations collectives sont devenues très méfiantes, en exigeant la surveillance médicale et les conditions adéquates pour accomplir cet acte chirurgical. «Mon enfant a subi une opération de circoncision, jeudi passé, dans une clinique privée.
Malgré mon maigre salaire, j'ai préféré débourser 4000 dinars pour que mon enfant soit pris en charge par un médecin qui réponde aux exigences de cet acte chirurgical», confia Mohamed, fonctionnaire dans une administration.
Pour Karim, père de deux garçons qui ont été circoncis il y a dix jours, l'opération de circoncision doit se faire dans des conditions conformes aux règles d'hygiène et de santé. «Les parents sont appelés à protéger leurs enfants des pratiques dangereuses, en évitant les circoncissions durant le 27e jour de Ramadhan, date de l'engouement», dira-t-il.
Plusieurs familles aux revenus limités ont opté pour les cliniques privées où toutes les mesures sont prises pour réussir l'acte chirurgical. «Mon aîné a été circoncis en 2002, lors d'une circoncision collective organisée durant le 27e jour du mois de Ramadhan, dans une salle des fêtes, mais après le drame du Khroub, qui a causé des maux inoubliables, j'ai conduit mon deuxième garçon vers une clinique privée où il a subi l'opération de circoncision pour 3000 dinars», expliquera Brahim, tacheron, père de 5 enfants.
Les prix des circoncisons pratiqués au niveau des cliniques privées sont jugés élevés, ce qui pousse les familles nécessiteuses vers les «clandestins». Ces circoncisions se poursuivent malgré les mesures prises par le ministère de la Santé.
Pour rappel, l'affaire de la circoncision collective du Khroub, qui remonte au 27e jour du Ramadhan de l'année 2005, a connu son épilogue l'année dernière après que la justice ait tranché en infligeant des peines contre deux médecins qui ont accompli l'opération.


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