Stephan Smolen avait 6 ans au moment de la «révolution de velours» en Tchécoslovaquie. De famille athée, il se prépare, vingt ans plus tard, à devenir prêtre catholique. Hier matin, en surplis blanc, il assistait à la messe papale à Brno, à deux cents kilomètres au sud-est de Prague, que Benoît XVI quitte cet après-midi pour revenir à Rome après trois jours de visite. La belle Prague semblait indifférente ce week-end. «L'euphorie» que Benoît XVI a évoquée à propos de la «révolution de velours» est largement refroidie. Rien à voir avec la joie de la première visite historique de Jean-Paul II au printemps 1990, où il était accueilli par un Vaclav Havel à peine élu.