Invité à s'exprimer sur l'affaire opposant son entreprise à l'Eepad, Moussa Benhamadi a déclaré que son département est prêt à «renégocier l'échéancier accordé au provider pour le payement des dettes qui s'élèvent à 3,5 milliards de dinars, mais les redevances mensuelles ne peuvent pas l'être». Il a en effet affirmé que son groupe veut récupérer son argent, et ce, pour la troisième fois un échéancier de payement avec Harzallah, mais sans pour autant lui accorder des rabais sur les redevances mensuelles qui sont de l'ordre de 17 milliards de centimes. Rappelant que le différend qui les oppose est purement commercial, le PDG d'AT a précisé que «la meilleure manière pour le règlement du conflit est que l'Eepad s'engage à payer ses redevances, au moins 50% des dettes datant de l'année 2009». M. Benhamadi a expliqué que la décision de couper la connexion à l'Eepad s'inscrit dans le cadre de la défense des intérêts d'AT qui vit de ses propres ressources. Evoquant l'accord de partenariat signé avec le provider en juillet 2009 pour le participer à son capital, le premier responsable d'AT a indiqué que «nous avons évalué le patrimoine de l'Eepad, le dossier a été préparé et soumis au conseil d'administration qui a finalement rejeté cette participation». Ajoutant que son «conseil d'administration prendra en considération toutes les propositions venant du fournisseur d'accès à internet, qui a intégré de nouveaux services». Pour clore le dossier, l'intervenant à la conférence a indiqué que désormais de nouvelles conditions seront posées au nouveaux providers.