Inscrit en 2004, les travaux d'un deuxième lycée qui devait être réalisé au chef-lieu de la commune n'ont été entamés qu'au début de ce mois. Ce lycée, prévu pour ouvrir ses portes l'année dernière, a failli ne jamais voir le jour, comme ce fut le cas dans plusieurs communes de la wilaya de Tizi Ouzou. L'obstacle n'est autre que le manque d'assiette foncière. Enfin, ce lycée de 800 places pédagogiques sera érigé à trois kilomètres du chef-lieu de la commune et de la daïra de Tizi Rached, à côté du hameau Ikherivène. L'assiette n'a été acquise par l'administration locale qu'après une longue procédure judiciaire qui a durée plus de 4 ans maintenant avec un particulier qui réclame la possession de cette parcelle. Elle a eu enfin gain de cause dernièrement. Depuis, une course contre la montre est entamée par les autorités locales pour exécuter les travaux avant que ce projet tant attendu par la population locale ne soit délocalisé vers une autre commune. L'entreprise aussi à qui le projet est confié est sommée de l'achever dans les délais prévus. Il sera opérationnel dans 24 mois. Lors de sont déplacement dans cette localité, le wali de Tizi Ouzou, M. Mazouz, à l'occasion de la rentrée professionnelle, pour inaugurer un nouveau réfectoire au CFPA de Tizi Rached, dimanche, en marge d'une rencontre avec les élus locaux, n'a pas omis d'évoquer avec eux l'épineux problème de manque d'assiette foncière. Ils les a exhortés de privilégier le dialogue et de se rapprocher un peu plus de la population afin d'éviter à l'avenir de pareils problèmes. Il dira à ce propos qu'à l'avenir «nous n'attendrons pas des années pour mettre en œuvre un projet car son coût augmente d'année en année». «L'Etat maintenant compte sont argent sou par sou», a-t-il déclaré devant des responsables locaux. Le relief accidenté et la densité de la population, notamment dans les villes, a rendu le manque d'assiettes foncières un sérieux obstacle pour la mise en œuvre de bon nombre de projets. Il constitue un véritable obstacle pour le développement local dans de nombreuses municipalités de la wilaya de Tizi Ouzou. D'ailleurs, certains projet sont remis aux calendes grecques. C'est le cas notamment de la pose des canalisations du réseau de gaz naturel qui fait face à de nombreuses oppositions dans certaines communes. Enfin, la réalisation d'un nouveau lycée à Tizi Rached atténuera la pression des effectifs sur l'unique actuel lycée.