Trois repas par jour. C'est la base de l'équilibre alimentaire car cela correspond aux besoins de notre organisme. Un petit déjeuner complet comprenant une boisson, des tartines de pain (glucides) avec un peu de beurre (lipides), un laitage (protéines et calcium), et un fruit (glucides et vitamines). Un déjeuner et un dîner avec de la viande ou du poisson ou des œufs (protéines et lipides), des légumes (glucides, fibres, sels minéraux et vitamines), un féculent (pommes de terre, pâtes, riz, etc.) et du pain (glucides). Celui-ci est vraiment nécessaire à chaque repas, sinon, on n'a pas le quota de 50/55% de calories apportées par les glucides. Chacun de ces trois repas est ainsi équilibré sans vraiment de problème. Manger lentement et selon sa faim Notre cerveau est équipé pour réguler notre appétit, une sorte de logiciel intégré dès la naissance. Il y existe un seuil de la satiété qui, lorsqu'il fonctionne bien, nous stoppe à table dès que nous avons notre quota de calories et de nutriments car il les enregistre au fur et à mesure qu'ils arrivent dans notre tube digestif. Lorsque la satiété est atteinte, on n'a plus envie de manger. Alors on s'arrête spontanément, d'autant plus qu'alors, ce qui reste éventuellement dans notre assiette ne nous semble plus bon. Manger lentement est aussi la base pratique de l'équilibre alimentaire. Pas besoin de calculs, notre cerveau nous dicte ce que l'on doit manger. Encore faut-il savoir l'écouter : l'on mange sans faire attention à ce que l'on mange, trop vite, ce magnifique logiciel ne fonctionne pas bien. Manger et ne rien faire d'autre Lorsque l'on mange en regardant la télévision, l'attention est attirée par ce qui se passe sur l'écran et elle est détournée de ce qui est dans l'assiette. Il en va de même lorsque l'on mange devant son ordinateur et aussi en marchant, dans la rue, ou ailleurs : on se nourrit machinalement, sans ressentir vraiment les sensations procurées par ce qui se passe dans notre bouche. Or, ce sont celles-ci qui sont transmises au cerveau et qui déclenchent le processus de satiété. Quand on n'est pas assis à une table, avec une assiette, un couteau et une fourchette - l'équipement nécessaire et traditionnel de l'acte de manger- on met son équilibre alimentaire en péril. Les sandwichs, les «food street» ne remettent pas forcément l'équilibre alimentaire en question. Si l'on est obligé de consommer un sandwich pour remplacer un repas, il faut se reposer quelque part et ne rien faire d'autre que bien le mastiquer de façon à enregistrer les sensations qu'il procure. Grignotages Les grignotages sont les grands prédateurs de l'équilibre alimentaire. Ils apportent toujours du gras et du sucre superflus et ils sont une des causes de la prise de poids. Mais lorsque l'alimentation est équilibrée, selon les bases décrites ci-dessus, on n'éprouve pas le besoin de grignoter.