Prévu pour entrer en service en 2015, le tramway de Sétif, dont le coût global avoisine les quelque 37 milliards de dinars, figure parmi les projets structurants les plus importants de la capitale des Hauts Plateaux eu égard à l'impact qu'aura ce moyen de transport sur la fluidité de la circulation urbaine et les déplacements des habitants. Le tramway de Sétif est en bonne voie, c'est ce qui ressort de la dernière décision d'attribution de l'étude du projet au groupement Samam le mieux placé, apprend-on, selon les résultats de l'évaluation des offres techniques et financières au lendemain de la clôture de la mission du bureau d'études franco-belge dans le domaine de l'étude de faisabilité qui aura duré près de deux années. Les partenaires de ce grand projet étant les représentants du ministère des Transports, le bureau d'étude franco-belge et le comité de suivi des grands projets de la wilaya. C'est ainsi que cette étape concerne l'étude de la première grande ligne de 15 km qui constituera «l'épine dorsale» du parcours puisqu'elle desservira les quartiers denses en population de l'est de la ville avant de rejoindre le 2e pôle universitaire d'El Bez (ouest de Sétif). La deuxième ligne reliera pour sa part le 3e pôle universitaire à l'est, les quartiers à forte densité de population en cours de réalisation au nord-est de la ville et les cités situées en zone Sud «avec une correspondance qui permettra d'assurer une liaison interuniversitaire». D'une longueur de 8,7 km, la 3e ligne reliera le futur centre urbain de Gaoua au centre-ville où est concentré le plus gros des administrations et des services. Les concepteurs du tramway ont donc prévu, dans leurs études, un tracé qui touchera aussi bien le centre-ville où la densité de la population est des plus importantes, que les zones périphériques de la cité. Les rames de 45 mètres de long, et qui circuleront à une «vitesse commerciale» de 19 km/heure en moyenne, auront, selon les conclusions du bureau d'études, une capacité de transport de 5000 passagers par heure. Il a également mis l'accent aussi sur la nécessité d'éviter la fontaine de Aïn El Fouara qui fait partie du «patrimoine bâti» de la ville.