«Environ un millier» de travailleurs étrangers supplémentaires pourraient être régularisés en fonction de critères précisés dans une circulaire envoyée aux préfets, selon les estimations des services du ministère de l'Immigration, a affirmé mercredi Eric Besson. Le nombre de sans-papiers régularisés au titre du travail, est de l'ordre de 3000 chaque année, a précisé ensuite Eric Besson, tandis que pour «les cas dits humanitaires, c'est un petit peu moins». Eric Besson a détaillé certains des «critères précis» mentionnés dans la nouvelle circulaire envoyée le 24 novembre dernier aux préfets, «des motifs exceptionnels» qui rendraient possible cette régularisation de travailleurs. «Cela peut être l'ancienneté du séjour en France, qui doit être au moins égal à cinq ans. Il faut exercer un métier dit en tension, soit le métier, soit dans la zone géographique concernée», a mentionné le ministre de l'Immigration. Autres critères possibles, «l'ancienneté dans l'entreprise qui doit être égale ou supérieure à 12 mois», «la nature de la promesse d'embauche qui doit être supérieure à 12 mois», ou encore «l'intégration du demandeur» en France. Le ministre de l'Immigration doit présenter à la presse la circulaire qu'il a adressée aux préfets «leur indiquant les critères à prendre en compte pour l'admission exceptionnelle au séjour des salariés étrangers».