Las d'être toujours le laissé pour compte, l'ensemble des journalistes algériens qui étaient présents au stade et qui furent empêchés d'assister à la séance de décrassage sont demeurés sur place et ont tous tourné le dos aux joueurs et aux membres du staff technique qui regagnaient le bus à la fin de l'entraînement. Djiar, le ministre de la Jeunesse et des Sports, présent sur les lieux à essayé aussitôt de décrisper la situation en serrant la main aux journalistes qui avaient formé une longue haie. Ce comportement a été relaté à travers tous les médias étrangers présents. «Nous ne sommes pas leurs ennemis, nous sommes là pour informer nos compatriotes en Algérie» A l'unisson, les journalistes ont fait comprendre au premier responsable du secteur de la jeunesse et des sports que «nous ne sommes pas leurs ennemis ni même leurs adversaires. Nous avons une mission à accomplir et qui consiste à informer nos compatriotes en Algérie de la moindre information relative à tout ce qui touche à l'équipe nationale. Ce n'est pas en nous privant d'assister à une séance de travail et en instaurant le huis clos et le black-out que les choses s'arrangeront. Bref, nous voulons faire notre travail d'informer. Maintenant, s'il y a des divergences avec certains organes de presse, qu'ils les désignent ouvertement». Bref, Hachemi Djiar a maintenu qu'il n'y a pas lieu de donner de l'ampleur à une affaire qui n'en est pas une et que notre équipe nationale a une rencontre capitale à préparer et que «la meilleure des choses à faire dans l'immédiat c'est de se mobiliser tous derrière cette équipe.» Il conclut en promettant que les choses s'amélioreront à l'avenir.