Dans une lettre adressée à qui de droit, notamment à la tutelle, un bon nombre de jeunes non-voyantes attirent l'attention de tous les responsables du secteur de l'action sociale, à leur tête le ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbas, sur la marginalisation dont elles sont victimes. En effet, un groupe composé de cinq jeunes filles de cette frange, recrutées au centre des enfants en détresse dans le cadre du programme du préemploi, n'ont pas perçu leurs présalaires depuis plus de quatre mois, souligne le document, précisant que les plaignantes sont toutes des licenciées en littérature, dont le vœu est d'être titularisées dans leurs postes que leur avait promis Ould Abbas. Ces dernières attirent aussi l'attention du directeur de l'action sociale sur les difficultés qu'elles rencontrent avec les différents services dans la constitution des dossiers par la même frange sans emploi, pour l'acquisition et la délivrance des cartes pour handicapé, afin de pouvoir bénéficier de la prime de l'IAIG.