Une enquête menée par les services du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, à travers les 700 jardins d'enfants existant à l'échelle nationale, a révélé le non-respect de certains critères et règles liés à leur réalisation ou gestion. C'est ce qu'a affirmé hier le ministre de tutelle, Djamal Ould Abbas, dont le département prévoit la fermeture de certains jardins d'enfants qui ne respectent pas le cahier des charges. «Le ministère prévoit la fermeture de certains jardins d'enfants (crèches) qui sont sous son égide qui ne respectent pas le cahier des charges», a précisé M. Ould Abbas en marge de sa visite dans certains établissements spécialisés pour l'enfance à Alger. Ces jardins d'enfants ont bénéficié de subventions du ministère, mais certains n'ont pas respecté les clauses du cahier des charges, a-t-il expliqué. Dans le cadre de la politique de protection de l'enfant, des décisions et dispositions nécessaires «sont prévues» pour mettre un terme à cette situation, a indiqué le ministre. Par ailleurs, Ould Abbas a affirmé que le projet d'amendement de la loi 2002 relative à la protection et la promotion des personnes handicapées, en cours d'élaboration, sera «fin prêt d'ici à deux mois» pour être présenté à «discussion et adoption cette année». «L'Algérie a ratifié la convention internationale sur les droits des personnes handicapées, ce qui a nécessité l'amendement de la loi 2002, ainsi que les décrets exécutifs liés à cette loi», a-t-il expliqué. A cet effet, une commission nationale pluridisciplinaire est composée de représentants de plusieurs secteurs, ainsi que des représentants du mouvement associatif.