Dans son réquisitoire, le procureur de la république a requis une lourde peine de prison à l'encontre des deux prévenus présents au box des accusés Cette deuxième affaire liée au terrorisme dans laquelle 5 personnes dont deux en fuite et un décédé s'est terminée par la condamnation des deux mis en cause à une peine de 3 années de réclusion criminelle pour les chefs d'inculpation d'adhésion à groupes armée, trafic d'arme et de munition. Dans cette affaire dont les faits remontent à 1997 date à laquelle les deux inculpés ont été arrêtés, les deux défenseurs ont mis en évidence les incohérences des propos émis par les deux inculpées qui, selon eux, " ont fait des aveux différents, aux services de sécurité et au juge d'instruction " En ce sens, expliquera un des avocats, " le mauvais traitement dont ils ont fait l'objet les a contraints à faire des révélations pour échapper aux sévices et au mauvais traitements infligés par les services de sécurité alors que devant le juge d'instruction, ils ont nié les faits qui leurs sont reprochés " Prenant la parole sur instruction du président de la cour, les deux inculpés, C. W et H. M, " nieront les faits dans leurs totalité et demanderont l'acquittement " Une demande que la présidence rejettera en les condamnant, après délibération, à 3 années de prison ferme.