Après six mois passés en prison, le directeur de Safa-Ouarsenis a été finalement innocenté par le tribunal pénal de Tiaret après qu'on lui eut collé des accusations relatives, entre autres, à «la passation de contrats contraires au code des marchés publics et dilapidation de biens publics». Ahmed Houmal, qui s'est bien défendu en audience, a battu en brèche une à une les assertions de ses accusateurs contenues dans une lettre anonyme que son auteur, présent à l'audience, s'est attribué en revanche de son licenciement. L'expertise comptable élaborée par maître Belhorri a quelque peu conforté dans son assise le principal accusé et trois autres inculpés des charges retenues contre eux. Le représentant du ministère public avait auparavant requis 5 ans contre le directeur et des peines de 2 à 3 ans contre ses coinculpés. La relaxe au profit des accusés découle, dira sous le sceau de l'anonymat un expert, du fait que cette entreprise n'était pas astreinte à l'application du code des marchés publics et subsidiairement les conventions établies avec les prestataires suffisaient.