Avant d'achever sa visite de quatre jours en Algérie, où elle a fait la promotion du prochain Mondial, la délégation sud-africaine chargée de l'organisation de la Coupe du monde a animé jeudi en fin de journée une conférence de presse au Palais de la culture. A travers leurs interventions devant les journalistes, les membres de cette délégation ont abordé plusieurs points relatifs à l'organisation de ce tournoi, à commencer par l'aspect sécuritaire qui représente un des grands défis du pays de Nelson Mandela durant la plus grande manifestation footballistique. «Le gouvernement sud-africain a mis tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité durant ce Mondial. D'ailleurs, une enveloppe de 60 millions de dollars a été dégagée pour veiller sur cet aspect. Il y aura un nombre impressionnant d'agents de sécurité dans toutes les villes qui accueilleront l'événement. Le gouvernement a même affrété 40 hélicoptères qui sillonneront de façon permanente ces villes avant, durant et après chaque rencontre», dira à ce sujet la chef de la délégation du comité d'organisation internationale de la Coupe du monde 2010 de football, Grace Khoza, qui a longtemps insisté sur la grande capacité de son pays à accueillir ce grand tournoi qui aura lieu pour la premier fois en Afrique. «Nous sommes venus ici pour vous dire que l'Afrique du Sud est prête à 100% pour accueillir cette Coupe du monde. Nous avons consenti beaucoup d'efforts et investi énormément pour répondre de la meilleure des manières au cahier des charges de la Fifa et aux conditions imposées pour l'attribution de l'organisation de la Coupe du monde, et je peux vous assurer que les différents rapports de la Fifa indiquent que l'Afrique du Sud est fin prête pour abriter la Coupe du monde de football. D'ailleurs, l'instance internationale a mentionné dans ses rapports que jamais un pays n'a montré autant d'aptitude à organiser une des plus grandes manifestions sportives du monde.» Et d'ajouter : «A titre d'exemple, la Fifa nous a demandé de fournir 55 000 chambres d'hôtel alors que nous, nous sommes à 80 000. C'est vous dire que toutes les conditions sont d'ores et déjà réunies pour démontrer que l'Afrique est capable de se montrer à la hauteur de ce grand événement sportif.»