Les élections des délégués devant participer au 9e congrès du FLN ont débuté hier au niveau de toutes les wilayas du pays. Elles prendront fin vers le 28 du mois courant. Plus de 2670 délégués seront élus dont 540 femmes et 540 jeunes âgés entre 20 et 30 ans. A cela s'ajoute l'élection de 50 délégués issus de la communauté algérienne établie à l'étranger, notamment en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. Conformément à la directive du secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, ces délégués qui seront choisis par les militants de base doivent avoir une carte de militant depuis 2005 et avoir souscrit régulièrement à leurs obligations de cotisations. Prévue du 19 au 21 mars à la Coupole du complexe Mohamed Boudiaf, à Alger, la 9e édition du congrès du FLN rassemblera 3560 membres entre délégués élus et congressistes ès qualités. Ces derniers représenteront les membres du gouvernement militants du FLN, les membres du Parlement, les membres du conseil national et de l'instance exécutive du parti, des secrétaires de mouhafadha ainsi que 150 ou 200 délégués qui seront désignés par Abdelaziz Belkhadem. Cette étape sera suivie par la tenue des six congrès régionaux. Les deux premières de ces rencontres sont prévues le 3 mars à l'est. Une à Sétif et l'autre à Constantine. La troisième sera à Alger le 4 mars pour les wilayas du centre et du sud. Signalons que le congrès du sud prévu initialement dans la wilaya de Laghouat sera tenu à Alger. «Il est facile pour nous de réunir nos militants du sud à Alger que dans une autre wilaya du sud car il est plus facile de transporter les gens à Alger par avion que de se déplacer entre les wilayas du sud par route», nous a déclaré hier Saïd Bouhedja, chargé de la communication au FLN. Pour la journée du 5 mars, deux rencontres sont programmées à l'ouest du pays dans les wilayas de Relizane et de Mascara. Au moment où certains militants dénoncent et contestent les modalités de la préparation du prochain congrès de l'ancien parti unique, la direction du FLN renie ce mouvement de contestation et accuse la presse de créer ces mouvements. « Nous n'avons pas enregistré de contestation car nous n'avons exclu personne des assemblées électives pour la participation au congrès. C'est la presse nationale qui est en train de faire de la propagande», a tenu à préciser hier Saïd Bouhedja.