Absence de gaz naturel dans les foyers, fuites d'eau et dégradation de la voirie constituent les principales carences relevées par les habitants de la localité de Ouled El Hadj, dans la commune des Eucalyptus. Les habitants du quartier Ouled El Hadj, qui relève de la commune des Eucalyptus, vivent dans une situation déplorable. L'absence du gaz naturel dans leurs foyers, l'existence des fuites d'eau sur le réseau public de distribution et la dégradation des routes constituent les principaux soucis des citoyens de cette localité qui demandent une prise en charge rapide de leurs doléances par l'APC et la wilaya déléguée de Baraki territorialement compétente. Ces carences relevées sont anciennes, mais à ce jour, ni l'APC ni la wilaya déléguée n'ont fait quoi que ce soit pour y mettre un terme, malgré les sollicitations des habitants. En effet, les résidents de ce quartier ont sollicité leur intervention à maintes reprises, mais aucune action ne semble être entreprise pour faire face à la dégradation de plus en plus vive de la situation. «Notre calvaire perdure et aucune action n'est faite par les responsables», clame un chef de famille habitant Ouled El Hadj. Des eaux qui submergent la chaussée et qui fusent de partout sont aussi un désagrément de plus, pour la population, dû essentiellement à la vétusté de la canalisation. A la fragilisation des installations hydrauliques s'ajoute la négligence de certains habitants quant à la suppression des flaques d'eaux stagnées, ce qui complique davantage la situation. Au lieu de se mobiliser afin de mettre un terme à ces mares d'eau boueuse, les résidents préfèrent attendre l'intervention des services de l'APC ou de la wilaya déléguée qui manquent d'ailleurs à l'appel. La présence de ces flaques d'eau pose toutefois un autre problème d'hygiène quand, parfois, les déchets ménagers s'y trouvent entassés faute d'être collectés. «Ce problème nécessite une solution d'urgence», souligne le même chef de famille. Selon lui, «il faut mettre un terme à ce problème qui risque d'affecter notre santé», réclame-t-il. Ce père de famille s'inquiète et se soucie du danger réel que pourrait présenter cet état des lieux nécessitant une intervention immédiate. «Nous avons interpellé les services de l'APC afin de résoudre ce problème, mais rien n'est fait pour le moment», souligne-t-il. De plus, l'absence de gaz naturel dans les foyers et l'inexistence de l'éclairage public sont des entraves qui compliquent le quotidien de la population. Les citoyens vivent un véritable calvaire surtout en cette période hivernale marquée par un froid des plus rigoureux. Faute de disposer de gaz chez eux, ils sont donc tenus de parcourir une dizaine de kilomètres afin d'acquérir une bonbonne de gaz butane. Ceci sans parler des diverses agressions et des actes de vol qui menacent la vie des habitants surtout la nuit à cause de l'absence de l'éclairage public. Les agresseurs agissent à leur guise contre les citoyens de la localité qui ont d'ailleurs réagi en déposant plusieurs plaintes. Le mauvais état de la voirie constitue également un souci majeur. La quasi-totalité des routes du quartier se trouvent dans un état lamentable. Au manque de revêtement de la chaussée, s'ajoute une multitude de crevasses transformées en mares d'eau à chaque chute de pluies. Cela est largement suffisant pour entraver les déplacements des habitants, surtout les écoliers qui parcourent environ trois kilomètres, deux fois par jour, afin de rejoindre leurs classes se trouvant à la cité voisine de Chérarba.