Une fois de plus, la volonté des Etats-Unis d'Amérique quant à raffermir leurs relations avec l'Algérie vient d'être réaffirmée.En prévision de la tenue du sommet présidentiel sur l'entrepreneuriat, huit algériens issus des milieux d'affaires sont d'ores est déjà inscrits sur la liste restreinte des invités à cet événement de haute facture placé sous l'égide du président US Barack Obama. Un événement qui se tiendra les 26 et 27 avril prochain à l'édifice Ronald Reagan à Washington. C'est ce que nous apprenons d'un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis à Alger. Les rédacteurs de ce document n'ont pas été jusqu'à révéler l'identité des invités algériens. Il est juste précisé que leurs profils correspondent à ceux d'entrepreneurs dont la réussite sert d'exemple, des universitaires et des dirigeants de fondations à but non lucratif ainsi que des chef d'entreprises qui se sont investis dans l'entrepreneuriat social. Quant à l'ordre du jour de ce sommet, il traduit l'idée de mettre en valeur le travail et le talent des entrepreneurs des pays des communautés et des pays musulmans. Le sommet présidentiel de l'entrepreneuriat fournit «une plate-forme pour les délégués étrangers en contact avec les intervenants américains afin de développer des partenariats offrant des solutions innovantes et de soutenir les écosystèmes des entreprises», précise l'ambassade des Etats-Unis dans son communiqué. Replacer les relations bilatérales au-delà de la mésentente Du coup, une telle marque de considération du pays de l'Oncle Sam à l'égard des pays musulmans véhicule en elle-même l'idée selon laquelle toute politique inspirée de l'islamophobie est bannie aux USA. D'autre part, le fait que l'on retrouve près d'une dizaine d'invités algériens sélectionnés parmi les participants d'une quarantaine de pays est un signal fort de la part des USA quant à replacer leurs relations avec l'Algérie au-delà de cet esprit de mésentente qui s'est fait jour au lendemain de l'inscription de notre pays dans la très controversée «liste noire» américaine se rapportant aux pays dont les ressortissants sont soumis à des mesures de contrôle draconiennes. A ce sujet, le Pr Elias Zerhouni, envoyé scientifique de Barack Obama qui a séjourné récemment à Alger a affirmé qu'il n'existe pas de volonté de discriminer l'Algérie à travers cette liste qui a pourtant contrarié les autorités algériennes à plus d'un titre. Elias Zerhouni a fait part en outre du fait que la coopération entre l'Algérie et les USA est désormais sur les rails. Elle concerne plusieurs domaines tels que la sécurité alimentaire, la santé, les énergies renouvelables, le changement climatique et le transfert de technologie. Le président Barack Obama a exigé que la coopération dans les domaines sus-mentionnés devra se traduire par des résultats palpables avant la tenue du somment présidentiel de l'entrepreneuriat placé sous le signe d'un «nouveau départ».