Le romancier Amine Zaoui a été, ce week-end, l'invité de la librairie Média-Plus pour une séance de vente-dédicace de sa dernière œuvre La chambre de la vierge impure, parue aux éditions Barzakh. L'hôte de Constantine n'a pas manqué d'évoquer sa fascination pour cette ville qui a donné tant d'écrivains comme Malek Haddad, Ahlem Mostaghanemi et beaucoup d'autres. Par ailleurs, cet ouvrage soulève plusieurs problématiques et traite du problème de l'hypocrisie dans le domaine culturel. Une succession de drames sont racontés dans ce livre faisant part de l'histoire de l'Algérie de 1988 à nos jours. L'auteur soulève plusieurs sujets dans son roman, notamment la décennie noire, le problème de la culture et la situation de la femme dans le pays. L'auteur a précisé dans son préambule : «Ce roman raconte la vie d'un jeune homme qui voit sa vie basculer sans même s'en apercevoir ou s'en rendre compte…» L'auteur expliqua également le choix du titre qui est une référence au fait que le jeune homme – malgré la réalité amère de la vie – continuait à idéaliser la femme et la vie. C'est un roman de 171 pages d'une rigueur absolue avec une fiction géniale. C'est une fable, un conte moderne, captivant, surprenant de bout en bout. Avec le public constantinois, Amine Zaoui a toujours été à l'aise pour répondre aux nombreuses questions sans tabous ni préjugés. Il faut dire aussi que la librairie Media-Plus constitue l'espace par excellence de la culture à Constantine, car la maison d'édition Média-Plus s'était lancé un défi depuis plus de 17 ans : maintenir sa cadence des parutions et des invités d'honneur. Cependant, cette séance de vente-dédicace a été encore une fois une occasion pour Amine Zaoui d'évoquer une fois de plus son penchant pour l'écriture en langue française et pourquoi La chambre de la vierge impure n'a pas été traduite à l'arabe. Il expliqua : «Le lecteur arabophone me fait peur.»