L'écrivain Amin Zaoui a été l'hôte, hier après-midi, de la librairie Media-Plus à Constantine, à l'occasion de la vente-dédicace de son dernier livre « La chambre de la vierge impure ». L'écrivain profitera de la présence de la presse locale pour engager un débat fort sympathique et instructif autour de son œuvre, en particulier, et de la littérature algérienne en général. Concernant le titre plutôt surprenant du livre, qualifié par beaucoup de provocateur, l'auteur estime qu'il ne l'est pas, déclarant aussi :: « La littérature sans la provocation peut être considérée comme morte. » Il affirmera d'ailleurs qu'il ne l'a pas écrit dans ce but, se défendant aussi de vouloir transmettre un quelconque message, car comme il le dira : « Ecrire m'amuse et c'est toujours un grand moment de plaisir pour moi. Je n'écris pas pour quelqu'un ou un lectorat précis. » Dans le même sillage, l'auteur affirme avec beaucoup de franchise que son expérience lui a permis de constater qu'il existe une réelle différence entre le lectorat francophone et arabophone, le premier étant, selon lui, beaucoup plus ouvert que le second, rappelant par là l'amère expérience vécue avec son livre « Huitième ciel », paru en arabe et brûlé par les islamistes. Sur son dernier livre, justement, Zaoui évoque la jalousie aveugle que peut éprouver un homme envers un autre et dans ce cas précis, il s'agit d'un homme inculte qui voulait rivaliser avec l'illustre Ibn Khaldoun. Toute une histoire.