«La femme est l'avenir de l'homme» disait le grand poète Aragon et il n'avait pas tort. Lorsque l'on mesure le parcours de la femme depuis la nuit des temps on se rend compte qu'elle a grandement évolué malgré les embûches de toutes sortes. C'est le message transmis par l'exposition collective de femmes qui se tient à la Cyber- galerie Didouche Mourad à l'occasion de la journée du 8 mars. C'est dans un florilège de couleurs et de diverses tendances, figuratif, abstrait, et semi figuratif que se décline l'exposition qui montre la femme dans tous ses états. Pour cette manifestation, l'établissement art et culture par le biais du responsable du département arts plastiques M Ali bensaadia a invité ces artistes à témoigner de leur art avec des compositions diverses. Le choix de ces plasticiennes ? A ce sujet M Bensaadia souligne " on a fait appel aux anciennes des Beaux Arts et aux lauréates primées lors de différents concours comme Hassiba Tebib". Il est vrai que de visu, les tableaux de haute facture plaident pour une longue expérience et pour un talent certain. Cette profusion de tons et de styles offre au regard un kaléidoscope varié et diversifié de la peinture féminine. Les multiples techniques comme l'acrylique, peinture à huile, pastel, aquarelle et graphisme rappellent qu'a travers ce panel de techniques ces 18 artistes peintres ont montré la pleine mesure de leur talent. Ces femmes qui exposent à l'occasion du 8 Mars, racontent à l'envi par leur peinture l'épopée féminine. Si certaines arrimées au terroir, veillent inlassablement à sa préservation, ou consignent des états d'âme, d'autres sont plus en symbiose avec la Dame Nature, mais toutes sont engagées dans une quête de savoir, et d'affirmation de soi. A travers cette peinture, elles disent leurs tourments, leurs espérances et leur foi en l'avenir plein de promesses heureuses et d'amour. Excellant dans leur art, elles disent amplement la vie. Cette exposition montre que la peinture féminine a de beaux jours encore et qu'elle a atteint un haut degré de maturité. Un détour vaut le coup.