La population de la ville de Tissemsilt se plaint des coupures répétées de l'électricité. Cette situation suscite la colère des habitants de la ville de Sidi M'hamed Bentamra. Les résidents les plus touchés par ce problème sont ceux des cités 320 Logements, 300 Logements, 120 Logements, 119 Logements, El Merdja, Dallas… D'autres quartiers du chef-lieu de wilaya ne sont pas également à l'abri des coupures d'électricité. Les plaignants ont à maintes reprises adressé des plaintes à Sonelgaz pour résoudre le problème, mais en vain. Les habitants de la ville de Tissemsilt ont indiqué qu'ils souffrent depuis deux années des fréquentes coupures d'électricité. Certains d'entre eux ont tenu à préciser qu'ils sont obligés d'éteindre leurs réfrigérateurs pour les protéger contre les dommages causés par ces chutes de tension. Ces derniers accusent directement les services de Sonelgaz de Tissemsilt de se soustraire à leur responsabilité. Les citoyens qualifient cette situation d'inacceptable. «Il est inadmissible, disent-ils, de supporter une moyenne de cinq interruptions par jour, même si l'on nous explique cela par les opérations de délestage. On est révoltés quand on est contraint d'user de bougies», dit-on. Les citoyens ne sachant à quel saint se vouer lancent un appel par le biais de notre quotidien au wali pour une intervention rapide afin que cesse ces perturbations et la remise en ordre du système électrique. «Nous ne comprenons pas, le ministre avait déclaré qu'il n'y aurait pas de délestage cette année mais si c'est pour une autre raison qu'on le fait, qu'on nous prévienne pour mettre à l'abri nos matériels», s'insurgent certains commerçants. «Si c'est pour les travaux, a-t-on idée de les faire en cette période ? Pour ce qui est de la surconsommation électrique, qui ne sait pas qu'en été cette énergie est fortement demandée ?» «Sonelgaz est un service public, et comme tel, sa mission est d'être au service des citoyens. Pourquoi les méprise-t-elle, donc ? Car, couper l'électricité sans prévenir et sans penser aux dangers que courent ces citoyens et leurs biens, c'est du mépris.»