Ils signalent une hausse du prix de cession incompréhensible aux Ouadhias. Les habitants des cités des 75 et 76 Logements sises aux Ouadhias-ville crient à l'injustice. En effet, ils n'en reviennent pas de la différence des prix de cession pratiqués pour les mêmes logements sur le territoire national. Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, les habitants de ces cités disent que ces prix ne sont pas alignés sur ceux pratiqués pour les mêmes logements ailleurs, y compris à Alger (Aïn Naâdja, Kouba, etc.) Et ces derniers de préciser que «l'évaluation faite par la direction de l'Opgi de Tizi Ouzou, ( logements réceptionnés en 1992) était de 470.000 DA l'unité F3 au départ». Mais la commission de daïra aurait, selon les résidents, revu ces prix à la hausse en portant le prix de cession au triple du prix initialement fixé par l'Opgi. Cette situation qui est considérée comme aberrante par les résidents desdites cités a suscité une levée de boucliers. Ainsi, ils s'interrogent sur cette décision en précisant que les logements en question sont «non raccordés aux réseaux d'AEP et de gaz naturel». Aussi, ils trouvent inexplicable que ces logements aux Ouadhias soient plus chers que ceux sis dans la région d'Alger surtout que ces derniers sont construits en 2000. Et d'ajouter dans la lettre ouverte qu'«un logement revenant à 470.000 DA l'unité pour un F3 à Kouba et à 550.000 DA à Aïn Naâdja revient à pas moins de 1300.000 DA aux Ouadhias!» Aussi, ces résidents demandent au ministre d'user de ses prérogatives afin de trouver une solution idoine à ce problème.