Les souscripteurs de 2001 au programme de l'Agence pour l'amélioration et le développement du logement (AADL) tiendront samedi une assemblée générale au niveau de la Maison des syndicats, sise à Bachdjarrah (Alger), a-t-on appris hier. Lors de cette AG, il est prévu la création d'une association avec l'élection des membres du bureau. Selon les souscripteurs, la création de cette association demeure le seul moyen pour pouvoir continuer leur action en vue d'obtenir un logement de type location-vente au même titre que tous les Algériennes et Algériens. Au nombre de 2200 personnes, les souscripteurs ont tenté par tous les moyens d'arracher leur droit à un toit décent après une attente qui a duré plus de neuf ans. En 2001, lors du lancement du programme national de location-vente, ils ont déposé des dossiers au niveau de l'AADL qui les a acceptés, avant de les transférer en 2002 à la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (Cnep). La Banque Cnep n'a pas tenu ses engagements de réaliser le programme complémentaire de la wilaya d'Alger. Depuis, ils n'ont pas cessé de réclamer leur droit au logement au moment où d'autres souscripteurs qui ont déposé leurs dossiers en 2002, 2003 et 2004 ont obtenu les leurs. Une injustice que dénoncent les souscripteurs, criant au passe-droit et à l'attribution de logements à des personnes qui possédaient déjà un bien. Pour tenter de convaincre le ministère de l'Habitat de la véracité de leurs déclarations, ils ont réussi à recenser près de 600 logements à Alger qui n'ont jamais été occupés par leurs bénéficiaires. En créant leur association et en faisant appel au soutien des députés, des syndicalistes, ainsi que des partis politiques, les souscripteurs sont déterminés à faire entendre leur voix et à réclamer leur droit au logement dans le cadre du programme AADL. Le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme avait avancé la date du 11 avril pour répondre à leur cas et s'est rétracté par la suite en prolongeant d'un autre mois le délai de réponse. «Finalement, ce n'était qu'une manière pour calmer les esprits», regrettent les souscripteurs de 2001 qui nous ont contacté hier.