Le cabinet britannique Oxford Business Group (OBG) vient de lancer «The Report Algeria 2010» (Rapport Algérie 2010) qui sera une source permettant d'estimer les potentialités offertes par l'Algérie à l'investissement étranger. Myriem Dahlab, directrice d'OBG, est persuadée que «les opérateurs de la communauté internationale pourront compter sur le nouveau rapport d'OBG comme l'une des premières sources permettant d'estimer les potentialités de l'Algérie dans le cadre de leurs décisions d'investissement». Préfacé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ce document de 250 pages, explique, selon OBG, le développement de l'économie algérienne dans les secteurs économiques les plus importants du pays. Pour ce cabinet conseil, «la position forte de l'Algérie est évidente au regard des performances réalisées, notamment dans le secteur de l'énergie, de l'industrie et de la construction». Ce rapport rappelle également que «2009 a été une année difficile pour les investisseurs étrangers dans ce pays d'Afrique du Nord». «En effet, ces derniers ont dû faire face à la fois aux effets de la crise financière mondiale et aux changements intervenus dans les lois sur l'investissement en Algérie», souligne-t-on de même source. A ce sujet, Mohamed Chami, directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), principal partenaire d'Oxford Business Group à Alger, estime que «ce changement est pourtant analysé comme positif». Il dira : «Le principal défi de l'Algérie pour attirer les investisseurs est la mise en place d'un cadre juridique stable et incitatif, en même temps que la réunion de conditions favorables au développement d'une production locale. Afin de remédier à cela, le pays rattrape son retard sur trois domaines clés : un cadre législatif stable favorisant les partenariats gagnant-gagnant, le développement et la modernisation des infrastructures de base et le développement de nos ressources humaines à travers la formation». Et d'ajouter que «les atouts de l'Algérie en termes d'attractivité des investissements méritent à notre sens d'être portés à la connaissance de nos partenaires étrangers, eu égard à la forte concurrence que se livrent les économies du monde». Par ailleurs, «l'économie algérienne se maintient bien avec de nombreux projets publics de grande envergure qui dynamisent la croissance», a déclaré Mme Dahlab. Plusieurs personnalités étrangères ont donné, dans ce nouveau rapport, un éclairage sur la perception des opportunités ainsi que des relations qui les unit à l'Algérie.