Le spectre du nuage de cendres dégagé par un volcan au sommet du glacier Eyjafjallajokull, dans le sud de l'Islande, hante toute l'Europe. Selon le responsable de la communication de l'office national de la météorologie, ce phénomène n'a rien à voir avec les services de la météo. Ce responsable a ajouté que ce nuage se situe à 6000 mètres d'altitude et le danger risque de se présenter si ce nuage se trouve à 1500 m, 3000 m maximum. «Actuellement, ce n'est pas le cas», a indiqué notre source, qui précise que notre pays n'est pas concerné par ce phénomène. Toutefois, indique-t-il, ce nuage de cendres a eu un impact tel que tout le monde est mobilisé de manière directe ou indirecte. La situation préoccupe toutes les autorités européennes qui suivent de près le phénomène, et par ricochet le reste du monde qui a rompu ses liaisons aériennes avec le vieux continent. Le même responsable précise que le risque actuel concerne surtout les aéroports situés dans les zones couvertes par le nuage dont la plupart demeurent bloqués. La décision de leur fermeture a été prise pour anticiper l'arrivée du nuage de cendres dont les particules peuvent être fatales pour les aéronefs en vol. Depuis l'apparition de ce phénomène dû à l'éruption volcanique en Islande, les médias sont suspendus aux prévisions des experts en météorologie afin d'estimer l'ampleur des incidences du nuage et prendre les mesures conséquentes. Dans l'intervalle, les pays de la rive Sud de la Méditerranée, dont l'Algérie, attendent avec inquiétude, et une certaine perplexité, l'avancée de ce nuage donnée pour imminente.