Journaliste à la Chaîne III, Souhila El Hachemi est devenue, grâce à son émission «L'invité de la rédaction», une véritable agence de presse pour les quotidiens nationaux. Diffusée dans la matinée, l'émission est reprise par les journalistes de la presse écrite et certains font même les grandes manchettes de leurs publications. Une notoriété qui a été acquise grâce au travail fourni par cette femme. Talentueuse, cultivée, polyvalente et très attentive aux développements de l'actualité nationale et internationale, elle a bien voulu répondre à nos questions à l'occasion de la Journée mondiale de la presse. Que représente pour vous l'émission radio «L'invité de la rédaction», diffusée sur les ondes de la Chaîne III ? Est-ce que vous avez un message précis à transmettre à vos auditeurs ? «L'invité de la rédaction» est une émission qui traite des questions d'actualité. C'est un espace qui permet d'interpeller les responsables à tous les niveaux sur les questions qui concernent leur domaine d'activité : politique, économique, social et sport. Pour nos auditeurs, je tiens à les remercier pour l'intérêt qu'ils portent à l'émission et à la Chaîne III, qui reste à l'écoute de leurs préoccupations. L'émission connaît un grand succès. Comment expliquez-vous cette réussite ? Ceci est dû au fait que nous essayons à la Chaîne III d'être au plus près des préoccupations des citoyens et de répondre aux questions d'actualité qui se posent. Le nouveau concept d'interactivité conçu pour la deuxième partie de l'émission implique directement l'auditeur, qui pose lui-même les questions à l'invité. Il est vrai qu'il n'intervient pas directement à l'antenne, mais nous répercutons intégralement ses interrogations. C'est un aspect très important. «L'invité de la rédaction» est devenue une vraie agence de presse à travers laquelle toutes les informations sont reprises par la majorité des titres nationaux. Est-ce que cela ne vous gêne pas ? Non. Cela ne me gêne pas du tout. Nous sommes un service public et toutes les informations diffusées sont à la portée de tout le monde. Est-ce qu'il est facile pour vous de toucher les personnalités et d'avoir leur accord pour qu'ils s'expriment dans votre émission ? Rien n'est facile dans notre métier. Pour toucher des personnalités et des responsables, cela n'est pas toujours évident. Il faut tenir compte de leur agenda et de leur disponibilité. Il faut beaucoup de persévérance et de persuasion et surtout de la patience. L'essentiel est de ne pas lâcher prise. La devise est de les convaincre. Mais, le plus important pour un journaliste reste son carnet d'adresses. Comment pouvez-vous maîtriser toute l'actualité du pays, en abordant des questions pertinentes ? Il suffit seulement de suivre l'actualité et de se documenter. L'un de mes supports favoris est l'internet. Combien de temps vous faut-il pour préparer l'émission ? Il n'y a pas de temps nécessaire et les questions évoluent en fonction de l'actualité. Parlez-nous de votre carrière et de vos débuts dans la presse, avez-vous fait des études en journalisme ? Je n'ai pas fait de journalisme, mais des études en droit. Il est encore prétentieux pour moi de parler de carrière. Dans ce métier, on apprend chaque jour et on n'a jamais suffisamment appris. Je tiens seulement à soulever que si j'en suis arrivée là c'est grâce à la confiance de mes responsables et collègues à la Chaîne III et particulièrement deux personnes qui, sans les nommer, je suis sûre qu'elles se reconnaîtront. Je profite de cette opportunité pour les remercier, car je ne le fais pas assez. Quelles sont vos ambitions dans le métier et dans la vie en général ? Mes ambitions sont très simples, faire mon métier au mieux. Que pensez-vous de la liberté de la presse en Algérie ? La liberté est un exercice qui s'acquiert, rien n'est interdit dans la pratique de notre métier. Une pratique qui se veut rationnelle et objective. Un dernier mot... Pour terminer, je vous remercie de l'intérêt que vous me portez, et c'est l'occasion aussi pour moi de remercier tous mes collègues de la Chaîne III. Propos recueillis